Alors que les locataires Hlm sont de plus en plus pauvres, et que la demande de logement social ne cesse de croître, le logement social fait face à une attaque sans précédent.
La question du logement, et notamment celle du logement social, ne peut pas être sacrifiée pour des enjeux strictement budgétaires de court terme. Il s’agit d’une question sociale et économique qui engage un modèle de société.
En appelant, sans en mesurer les conséquences pour les organismes Hlm, à des baisses insoutenables de loyers, pour compenser une volonté unilatérale de Bercy de baisser drastiquement les APL pour les locataires Hlm, le Gouvernement s’attaque au logement social. Il fait courir un risque majeur à un secteur qui loge aujourd’hui 11 millions de personnes, qui produit plus de 100 000 logements sociaux par an, génère 300 000 emplois et qui se doit de continuer à entretenir et rénover les logements de ses locataires.
Un Français sur deux habite ou a habité dans le logement social. Les organismes Hlm sont porteurs d’une dette de 140 milliards d’euros notamment auprès de la Caisse des Dépôts. Cette dette est garantie par les collectivités locales. C’est dire les conséquences irréversibles qu’auraient des décisions brutales et non concertées pour l’ensemble de la société française.
Le budget du logement en France est, pour plus de la moitié, tourné vers le parc privé. En faisant assumer les économies envisagées par le seul parc Hlm et ses locataires, le Gouvernement nuirait à très court terme à la qualité du parc social, à son entretien, à sa modernisation et mettrait en cause le secteur social.
Union sociale pour l’habitat - 2017-09-13
La question du logement, et notamment celle du logement social, ne peut pas être sacrifiée pour des enjeux strictement budgétaires de court terme. Il s’agit d’une question sociale et économique qui engage un modèle de société.
En appelant, sans en mesurer les conséquences pour les organismes Hlm, à des baisses insoutenables de loyers, pour compenser une volonté unilatérale de Bercy de baisser drastiquement les APL pour les locataires Hlm, le Gouvernement s’attaque au logement social. Il fait courir un risque majeur à un secteur qui loge aujourd’hui 11 millions de personnes, qui produit plus de 100 000 logements sociaux par an, génère 300 000 emplois et qui se doit de continuer à entretenir et rénover les logements de ses locataires.
Un Français sur deux habite ou a habité dans le logement social. Les organismes Hlm sont porteurs d’une dette de 140 milliards d’euros notamment auprès de la Caisse des Dépôts. Cette dette est garantie par les collectivités locales. C’est dire les conséquences irréversibles qu’auraient des décisions brutales et non concertées pour l’ensemble de la société française.
Le budget du logement en France est, pour plus de la moitié, tourné vers le parc privé. En faisant assumer les économies envisagées par le seul parc Hlm et ses locataires, le Gouvernement nuirait à très court terme à la qualité du parc social, à son entretien, à sa modernisation et mettrait en cause le secteur social.
Union sociale pour l’habitat - 2017-09-13