Il suffit de considérer quelques-uns des grands problèmes qui se posent aujourd’hui, qu’il s’agisse du changement climatique, des retraites, de la dette publique ou du marché du travail, pour qu’une conclusion s’impose : le sort relatif des jeunes est bien pire qu’il ne l’était il y a vingt-cinq ans.
Pourtant, les préoccupations générationnelles demeurent remarquablement absentes du débat politique dans la plupart des pays. Voici cinquante ans on parlait beaucoup, et souvent fort, du "fossé des générations". Il est aujourd’hui devenu invisible. Mauvaise nouvelle pour les jeunes, pour la démocratie et pour la justice sociale.
Stratégie.gouv - 2016-02-09