L’OCDE a publié le 19 mai 2021 un rapport sur l’analyse du coût pour la société des consommations nocives d’alcool en France. Le rapport présente une simulation des gains escomptés en fonction de politiques publiques mises en œuvre : contrôles routiers d’alcoolémie, délivrance de conseils dans le cadre des soins primaires, taxation de l’alcool, fixation d’un prix minimum et traitement de la dépendance. Il s’inscrit dans le cadre d’une étude plus large de l’OCDE sur les politiques alcool des pays membres.
La crise du Covid-19 a renforcé l’intérêt de mener des politiques ambitieuses de prévention de la consommation nocive d’alcool. En effet, la crise sanitaire a profondément modifié les habitudes de vie. D’après une étude conduite dans 11 pays, dont la France, l’OCDE indique qu’au cours de la dernière année, 43% des personnes ont augmenté la fréquence de leur consommation d’alcool et 25% l’ont diminuée. Les lieux de consommation ont changé : les ventes d’alcool dans les bars et restaurants se sont effondrées pendant les périodes de confinement, tandis que les ventes à emporter - et en particulier les ventes en ligne - ont fortement augmenté.
En outre, l’expérience de crises économiques et sociales précédentes laisse penser que l’on pourrait assister à une augmentation de la consommation problématique d’alcool à moyen terme, en l’absence de mesures nouvelles.
Sans nier les dimensions de plaisir et de convivialité généralement associées à la consommation d’alcool, l’OCDE rappelle, au moment de la reprise de la vie économique et sociale, que les consommations nocives d’alcool représentent un coût élevé pour la société et augmentent le recours aux services de santé, déjà soumis à une forte pression.
Les simulations des gains escomptés différent selon les politiques choisies
Les simulations de l’OCDE des coûts associés aux consommations nocives d’alcool et des gains escomptés d’une réduction de celles-ci apportent un éclairage nouveau, en ce qu’elles intègrent les dimensions du marché du travail et les impacts, différenciés selon les politiques choisies, sur les producteurs et les distributeurs d’alcool.
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La crise du Covid-19 a renforcé l’intérêt de mener des politiques ambitieuses de prévention de la consommation nocive d’alcool. En effet, la crise sanitaire a profondément modifié les habitudes de vie. D’après une étude conduite dans 11 pays, dont la France, l’OCDE indique qu’au cours de la dernière année, 43% des personnes ont augmenté la fréquence de leur consommation d’alcool et 25% l’ont diminuée. Les lieux de consommation ont changé : les ventes d’alcool dans les bars et restaurants se sont effondrées pendant les périodes de confinement, tandis que les ventes à emporter - et en particulier les ventes en ligne - ont fortement augmenté.
En outre, l’expérience de crises économiques et sociales précédentes laisse penser que l’on pourrait assister à une augmentation de la consommation problématique d’alcool à moyen terme, en l’absence de mesures nouvelles.
Sans nier les dimensions de plaisir et de convivialité généralement associées à la consommation d’alcool, l’OCDE rappelle, au moment de la reprise de la vie économique et sociale, que les consommations nocives d’alcool représentent un coût élevé pour la société et augmentent le recours aux services de santé, déjà soumis à une forte pression.
Les simulations des gains escomptés différent selon les politiques choisies
Les simulations de l’OCDE des coûts associés aux consommations nocives d’alcool et des gains escomptés d’une réduction de celles-ci apportent un éclairage nouveau, en ce qu’elles intègrent les dimensions du marché du travail et les impacts, différenciés selon les politiques choisies, sur les producteurs et les distributeurs d’alcool.
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