Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans le monde 9 personnes sur 10 respirent un air contenant des niveaux élevés de polluants. Les conséquences en matière de santé sont dramatiques, puisque l’OMS estime que l’exposition aux particules fines dans l’air extérieur est responsable de plus de 4 millions de décès par an. L’organisation a d’ailleurs significativement durci, fin 2021, ses valeurs guides en matière de pollution de l’air .
Ces impacts sanitaires se traduisent en impacts économiques conséquents. Pourtant, l’argument économique est parfois évoqué pour justifier de la faible ambition des politiques visant à réduire la pollution atmosphérique, alors même que les mesures de lutte contre la pollution ne donnent, en France, jamais lieu à une évaluation économique de leurs coûts et bénéfices.
Pour combler ces lacunes, nous avons développé le projet interdisciplinaire MobilAir .
Voici la démarche qui a été appliquée à l’échelle de l’agglomération grenobloise, ainsi que les résultats obtenus. Une approche qui est, en principe, transposable à toute agglomération…
- Évaluer l’impact économique de la pollution de l’air
- Réduire des deux tiers les émissions, c’est possible
- Chauffage au bois et trafic routier : d’importants émetteurs de particules fines
- Comment procéder ?
- Lutter contre la pollution de l’air : d’importants co-bénéfices sanitaires liés à l’activité physique
- Un rapport coût-bénéfice conséquent
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Ces impacts sanitaires se traduisent en impacts économiques conséquents. Pourtant, l’argument économique est parfois évoqué pour justifier de la faible ambition des politiques visant à réduire la pollution atmosphérique, alors même que les mesures de lutte contre la pollution ne donnent, en France, jamais lieu à une évaluation économique de leurs coûts et bénéfices.
Pour combler ces lacunes, nous avons développé le projet interdisciplinaire MobilAir .
Voici la démarche qui a été appliquée à l’échelle de l’agglomération grenobloise, ainsi que les résultats obtenus. Une approche qui est, en principe, transposable à toute agglomération…
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- Réduire des deux tiers les émissions, c’est possible
- Chauffage au bois et trafic routier : d’importants émetteurs de particules fines
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