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Actu - Pollution de l’air : en France, des zones à faibles émissions efficaces mais inégalitaires

Article ID.CiTé du 10/05/2023



Les études alertant sur l’impact de la pollution de l’air sur la santé se succèdent sans que les pouvoirs publics ne semblent avoir pris la mesure du problème.

En 2015, la ville de Paris décide néanmoins d’instaurer la première Zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) française. Poussé par l’Union européenne, l’État français a finalement depuis fait adopter les ZFEm dans les agglomérations françaises, à la suite de ces voisins.

Si seulement 11 agglomérations disposent d’une ZFE-m en 2023, elles seront 43 d’ici à 2025, conséquence de la loi Climat et résilience qui a rendu leur instauration obligatoire.
Ce dispositif vise à restreindre progressivement l’accès en ville des véhicules les plus polluants en s’appuyant sur les vignettes Crit’Air, qui les catégorisent en fonction de leur motorisation et de leur ancienneté, pour réduire l’impact de la pollution automobile.
Deux types de polluants les plus présents en ville et les plus impactants pour la santé humaine sont ainsi visés, le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines (PM).

Au sommaire
ZFE-m et polluants
Premiers retours d’expérience
Un impact potentiel fort sur la santé
Une pollution qui nuit inégalement
Des ZFE-m qui pénalisent les plus défavorisés
Une aide à la conversion très coûteuse
Repenser l’aménagement urbain périphérique

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The Conversation