Faut-il se résoudre à une baisse de la dépense publique pour résoudre l’équation budgétaire de la France et se priver d’augmenter les recettes au nom d’une pression fiscale démesurée ? Pas si sûr, nous explique Jacques Le Cacheux.
Le débat qui entoure la question semble cerclé de nombreuses « illusions comptables », méconnaître le fait que les services publics sont nécessairement de plus en plus coûteux, et ignorer le risque d’être entraîné dans un véritable cercle vicieux. Comment faire alors ?
Questions à Jacques Le Cacheux.
- Depuis Roosevelt, il est marqué au fronton du bâtiment du fisc à Washington : « Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. » Aujourd’hui, vous vous demandez dans vos travaux si les États ont « perdu la bataille de l’impôt » Comment en est-on arrivé là ?
- On a tout de même l’impression qu’avec la mobilité des capitaux et la relative capacité qu’ont les ménages et les entreprises à choisir le lieu où ils veulent être imposés, une concurrence fiscale au moins-disant est presque inévitable…
- D’autant que la France, réputée très dépensière, ne l’est pas tant que cela si l’on considère ses dépenses hors protection sociale…
- Comment, dès lors, sortir de ce cercle vicieux que vous dépeignez en économie ouverte ?
- Un aspect oublié, par ailleurs, c’est que ce sont des questions qui se posent aussi à l’échelle européenne…
Source - The Conversation
Le débat qui entoure la question semble cerclé de nombreuses « illusions comptables », méconnaître le fait que les services publics sont nécessairement de plus en plus coûteux, et ignorer le risque d’être entraîné dans un véritable cercle vicieux. Comment faire alors ?
Questions à Jacques Le Cacheux.
- Depuis Roosevelt, il est marqué au fronton du bâtiment du fisc à Washington : « Les impôts sont le prix à payer pour une société civilisée. » Aujourd’hui, vous vous demandez dans vos travaux si les États ont « perdu la bataille de l’impôt » Comment en est-on arrivé là ?
- On a tout de même l’impression qu’avec la mobilité des capitaux et la relative capacité qu’ont les ménages et les entreprises à choisir le lieu où ils veulent être imposés, une concurrence fiscale au moins-disant est presque inévitable…
- D’autant que la France, réputée très dépensière, ne l’est pas tant que cela si l’on considère ses dépenses hors protection sociale…
- Comment, dès lors, sortir de ce cercle vicieux que vous dépeignez en économie ouverte ?
- Un aspect oublié, par ailleurs, c’est que ce sont des questions qui se posent aussi à l’échelle européenne…
Source - The Conversation