Le 25 avril, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe (ECRI), la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et le Défenseur des droits ont organisé à Paris une journée d’échanges sur les suites données ou à donner aux recommandations contenues dans le rapport de l’ECRI sur la France publié en 2022.
L’ECRI est une instance indépendante créée par le Conseil de l’Europe pour évaluer les actions des États membres pour lutter contre le racisme, les discriminations, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance.
Dans son rapport de 2022 sur la France , l’ECRI s’est inquiété des questions entourant l’ampleur que prend le discours de haine, y compris dans le milieu politique, les médias audiovisuels et sur les réseaux sociaux, contribuant à créer un environnement propice aux actes de violence à l’encontre de Gens du voyage et de Roms, de personnes issues de l’immigration non-européenne, de personnes LGBTI ou encore de personnes perçues comme juives ou musulmanes.
En outre, l’ECRI a exprimé des préoccupations particulières concernant les discriminations à l’égard des Gens du voyage et des Roms et concernant les relations des membres des forces de l’ordre avec la population, notamment les personnes les jeunes hommes perçus comme noirs ou arabes.
En conséquence, l’ECRI a formulé 15 recommandations aux autorités françaises dont deux qu’elle considère prioritaires et qui feront l’objet d’un examen à l’automne 2024 :
- reconnaître la caravane comme type de logement et revoir les restrictions affectant leur stationnement ;
- introduire un dispositif efficace de traçabilité des contrôles d’identité par les forces de l’ordre.
Source - Défenseur des Droits
L’ECRI est une instance indépendante créée par le Conseil de l’Europe pour évaluer les actions des États membres pour lutter contre le racisme, les discriminations, la xénophobie, l'antisémitisme et l'intolérance.
Dans son rapport de 2022 sur la France , l’ECRI s’est inquiété des questions entourant l’ampleur que prend le discours de haine, y compris dans le milieu politique, les médias audiovisuels et sur les réseaux sociaux, contribuant à créer un environnement propice aux actes de violence à l’encontre de Gens du voyage et de Roms, de personnes issues de l’immigration non-européenne, de personnes LGBTI ou encore de personnes perçues comme juives ou musulmanes.
En outre, l’ECRI a exprimé des préoccupations particulières concernant les discriminations à l’égard des Gens du voyage et des Roms et concernant les relations des membres des forces de l’ordre avec la population, notamment les personnes les jeunes hommes perçus comme noirs ou arabes.
En conséquence, l’ECRI a formulé 15 recommandations aux autorités françaises dont deux qu’elle considère prioritaires et qui feront l’objet d’un examen à l’automne 2024 :
- reconnaître la caravane comme type de logement et revoir les restrictions affectant leur stationnement ;
- introduire un dispositif efficace de traçabilité des contrôles d’identité par les forces de l’ordre.
Source - Défenseur des Droits