
Interrogé sur la hausse des prix de l’énergie le 25 janvier 2022, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé vouloir « remplacer le versement transport, qui s’appelle versement mobilité depuis 2020, payé par les entreprises aux intercommunalités pour financer les transports en commun, par une indemnité essence ou véhicule ».
Les élus de France urbaine, d’Intercommunalités de France et du Groupement des autorités responsables de transport (GART) s’étonnent de cette proposition. Celle-ci entre en contradiction avec deux objectifs partagés par les collectivités et les entreprises implantées dans nos territoires : lutter contre le réchauffement climatique et être au plus près des besoins exprimés par les employeurs sur le terrain.
Les élus estiment que remplacer les transports publics par un chèque permettant de faire le plein d’essence est une proposition qui mettrait les transports publics à l’arrêt, entraînerait la congestion totale de nos villes et contredirait totalement les objectifs écologiques.
Rappelons que cet impôt, acquitté par tous les employeurs d’au moins 11 salariés, qu’ils soient publics ou privés, contribue à plus de 45 % au financement des réseaux de transports urbains en complément des concours publics et des recettes des usagers.
Dans un esprit apaisé et constructif, France urbaine, Intercommunalités de France et le Groupement des autorités responsables de transport adresseront dans les prochains jours un courrier au président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, pour lui rappeler ces évidences et afin d’organiser un temps d’échange pour des propositions efficaces et pertinentes, qui répondront réellement aux intérêts des entreprises et des citoyens.
ADCF >> Communiqué complet
Les élus de France urbaine, d’Intercommunalités de France et du Groupement des autorités responsables de transport (GART) s’étonnent de cette proposition. Celle-ci entre en contradiction avec deux objectifs partagés par les collectivités et les entreprises implantées dans nos territoires : lutter contre le réchauffement climatique et être au plus près des besoins exprimés par les employeurs sur le terrain.
Les élus estiment que remplacer les transports publics par un chèque permettant de faire le plein d’essence est une proposition qui mettrait les transports publics à l’arrêt, entraînerait la congestion totale de nos villes et contredirait totalement les objectifs écologiques.
Rappelons que cet impôt, acquitté par tous les employeurs d’au moins 11 salariés, qu’ils soient publics ou privés, contribue à plus de 45 % au financement des réseaux de transports urbains en complément des concours publics et des recettes des usagers.
Dans un esprit apaisé et constructif, France urbaine, Intercommunalités de France et le Groupement des autorités responsables de transport adresseront dans les prochains jours un courrier au président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, pour lui rappeler ces évidences et afin d’organiser un temps d’échange pour des propositions efficaces et pertinentes, qui répondront réellement aux intérêts des entreprises et des citoyens.
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