Une politique de discrimination «positive» consiste à traiter de manière préférentielle certaines catégories de population pour améliorer l’égalité des chances. On considère ainsi que pour établir une l’égalité réelle en pratique, il faut avantager les personnes défavorisées au départ.
Les politiques de discriminations positives ont été mises en place au début des années 1960 aux États-Unis par le président Kennedy, sous le nom d’affirmative action. Au départ, il s’agissait de s’assurer qu’il n’existait pas de discriminations raciales à l’embauche. À la fin des années 1960, pour réduire les écarts entre les minorités américaines et les Blancs, la loi impose de favoriser les minorités discriminées dans certains emplois publics. En France, de telles politiques existent aussi. Par exemple, un certain nombre de places sont réservées aux femmes lors des élections locales ou aux élèves boursiers parmi les futurs étudiants d’une formation
Les politiques de discrimination positive font l’objet de débats importants. Les opposants soulignent leur caractère injuste : on ne sélectionne plus selon le seul mérite personnel, mais en fonction de critères sans rapport, comme la couleur de la peau ou le sexe interviennent. En effet, certains candidats retenus peuvent avoir un niveau inférieur à ceux qui ne l’ont pas été, ce qui peut choquer. Les partisans de ces politiques, eux, défendent leur aspect pragmatique. Ils indiquent que si on ne prend pas ce type de mesures, l’égalité ne s’applique qu’en théorie, mais pas en pratique sans coup de pouce supplémentaire.
La discrimination positive ne fait que rétablir une juste égalité des chances, biaisée au départ en raison de l’origine, du sexe, de la couleur de la peau, etc. S’il est difficile de concilier ces deux positions, on pourra tout de même retenir que les politiques de discrimination positive ne sont pas destinées à durer dans le temps et doivent s’interrompre une fois que l’égalité a été rétablie.
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Les politiques de discriminations positives ont été mises en place au début des années 1960 aux États-Unis par le président Kennedy, sous le nom d’affirmative action. Au départ, il s’agissait de s’assurer qu’il n’existait pas de discriminations raciales à l’embauche. À la fin des années 1960, pour réduire les écarts entre les minorités américaines et les Blancs, la loi impose de favoriser les minorités discriminées dans certains emplois publics. En France, de telles politiques existent aussi. Par exemple, un certain nombre de places sont réservées aux femmes lors des élections locales ou aux élèves boursiers parmi les futurs étudiants d’une formation
Les politiques de discrimination positive font l’objet de débats importants. Les opposants soulignent leur caractère injuste : on ne sélectionne plus selon le seul mérite personnel, mais en fonction de critères sans rapport, comme la couleur de la peau ou le sexe interviennent. En effet, certains candidats retenus peuvent avoir un niveau inférieur à ceux qui ne l’ont pas été, ce qui peut choquer. Les partisans de ces politiques, eux, défendent leur aspect pragmatique. Ils indiquent que si on ne prend pas ce type de mesures, l’égalité ne s’applique qu’en théorie, mais pas en pratique sans coup de pouce supplémentaire.
La discrimination positive ne fait que rétablir une juste égalité des chances, biaisée au départ en raison de l’origine, du sexe, de la couleur de la peau, etc. S’il est difficile de concilier ces deux positions, on pourra tout de même retenir que les politiques de discrimination positive ne sont pas destinées à durer dans le temps et doivent s’interrompre une fois que l’égalité a été rétablie.
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