Les lycéens des quartiers prioritaires de la ville (QPV) font face à des difficultés spécifiques pour décrocher le bac et poursuivre des études supérieures. Mais au-delà des effets liés à leurs appartenances sociales, le fait de résider en quartier prioritaire a-t-il un impact propre sur leur parcours post-bac et leur insertion professionnelle ?
Voici les constats fait à partir de la synthèse publiée par l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) qui répondent à cette question en comparant les jeunes bacheliers de QPV à leurs « voisins » (les jeunes urbains résidant hors QPV).
- une obtention du baccalauréat plus faible pour les lycéens résidant en QPV que pour leurs «voisins»
- une poursuite d’études globalement plus faible dans les QPV (38% contre 59%), mais, en raisonnant par filière, plus importante chez les bacheliers professionnels
- une orientation vers des filières moins sélectives comme l’Université
- des sorties de l’enseignement supérieur sans diplôme plus fréquentes (34% contre 20%)
- le fait de résider en QPV au moment du bac réduit significativement les chances d’atteindre un niveau de diplôme supérieur à bac +2 (25% contre 47%)
- des trajectoires professionnelles moins linéaires et des emplois moins qualifiés
CEREQ >> Etude complète
Voici les constats fait à partir de la synthèse publiée par l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) qui répondent à cette question en comparant les jeunes bacheliers de QPV à leurs « voisins » (les jeunes urbains résidant hors QPV).
- une obtention du baccalauréat plus faible pour les lycéens résidant en QPV que pour leurs «voisins»
- une poursuite d’études globalement plus faible dans les QPV (38% contre 59%), mais, en raisonnant par filière, plus importante chez les bacheliers professionnels
- une orientation vers des filières moins sélectives comme l’Université
- des sorties de l’enseignement supérieur sans diplôme plus fréquentes (34% contre 20%)
- le fait de résider en QPV au moment du bac réduit significativement les chances d’atteindre un niveau de diplôme supérieur à bac +2 (25% contre 47%)
- des trajectoires professionnelles moins linéaires et des emplois moins qualifiés
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