Près de 200 000 personnes dorment ou vivent dans un centre d’hébergement d’urgence parce qu’elles n’ont pas de domicile. Une enquête du ministère des Solidarités en dresse le portrait.
Les personnes qui vivent ou dorment dans un centre d’hébergement sont plus souvent des hommes (57 %) que des femmes (43 %).
Les enfants et les jeunes adultes sont surreprésentés. 32 % des personnes hébergées sont des mineurs. Les 18-34 ans représentent 39 % des personnes hébergées. Les 50 ans ou plus constituent seulement 9 % des personnes hébergées.
La principale caractéristique de ces personnes est leur origine immigrée. 92 000 des 200 000 personnes sont hébergées dans des centres d’accueil en attendant l’examen de leur demande d’asile.
Le nombre de personnes sans logement constaté résulte en partie de la hausse de l’immigration ces dernières années et du choix de l’État de financer un grand nombre de places d’hébergement d’urgence, plutôt que d’accorder un droit au travail, même provisoire, aux étrangers récemment arrivés en France.
Ce choix entretient la précarité extrême de dizaines de milliers de personnes, précarité qui dure souvent de longues années et rend encore plus difficile leur insertion économique et sociale.
OBS des Inégalités - Etude complète
Les personnes qui vivent ou dorment dans un centre d’hébergement sont plus souvent des hommes (57 %) que des femmes (43 %).
Les enfants et les jeunes adultes sont surreprésentés. 32 % des personnes hébergées sont des mineurs. Les 18-34 ans représentent 39 % des personnes hébergées. Les 50 ans ou plus constituent seulement 9 % des personnes hébergées.
La principale caractéristique de ces personnes est leur origine immigrée. 92 000 des 200 000 personnes sont hébergées dans des centres d’accueil en attendant l’examen de leur demande d’asile.
Le nombre de personnes sans logement constaté résulte en partie de la hausse de l’immigration ces dernières années et du choix de l’État de financer un grand nombre de places d’hébergement d’urgence, plutôt que d’accorder un droit au travail, même provisoire, aux étrangers récemment arrivés en France.
Ce choix entretient la précarité extrême de dizaines de milliers de personnes, précarité qui dure souvent de longues années et rend encore plus difficile leur insertion économique et sociale.
OBS des Inégalités - Etude complète