9,5 % des ménages vivaient dans un logement surpeuplé (voir encadré) en 2013, contre 15,6 % en 1992. Mais cette évolution masque deux périodes. Entre 1992 et 2001, ce taux a baissé assez nettement (de 15,6 à 10,6 %), puis il est resté stable (9 % en 2006 et 9,5 % en 2016).
La stagnation de ce taux pour l’ensemble de la population masque des phénomènes de sens contraire selon les catégories de ménages. Entre 2006 et 2013, le taux de surpeuplement a augmenté de 24,3 % à 30,5 % pour le dixième le plus démuni et de 16,3 % à 18,2 % pour la tranche entre 10 et 20 % les plus pauvres.
En revanche, le taux baisse pour presque toutes les autres tranches de revenus, sauf pour les plus aisés où on atteint un plancher (autour de 2 ou 3 %). Au total, le rapport entre la part de ménages les 10 % les plus pauvres et les 10 % les plus riches vivant dans un logement surpeuplé est passé de 6,6 à 15,3 entre 1992 et 2013.
Observatoire des inégalités - 2017-05-17
La stagnation de ce taux pour l’ensemble de la population masque des phénomènes de sens contraire selon les catégories de ménages. Entre 2006 et 2013, le taux de surpeuplement a augmenté de 24,3 % à 30,5 % pour le dixième le plus démuni et de 16,3 % à 18,2 % pour la tranche entre 10 et 20 % les plus pauvres.
En revanche, le taux baisse pour presque toutes les autres tranches de revenus, sauf pour les plus aisés où on atteint un plancher (autour de 2 ou 3 %). Au total, le rapport entre la part de ménages les 10 % les plus pauvres et les 10 % les plus riches vivant dans un logement surpeuplé est passé de 6,6 à 15,3 entre 1992 et 2013.
Observatoire des inégalités - 2017-05-17