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Actu - Réforme de la loi électorale à Paris, Lyon et Marseille : ce qui aurait changé aux municipales 2020

Article ID.CiTé du 22/01/2024



Depuis l’adoption de la loi dite « PLM » en 1982, le scrutin n’y est pas organisé au niveau de la ville, mais de secteurs électoraux, qui correspondent à un ou plusieurs arrondissements. En se déplaçant aux urnes, les citoyens parisiens, lyonnais et marseillais élisent donc leurs conseillers municipaux de secteur. Parmi eux, les mieux élus siègent parallèlement au conseil municipal de la mairie centrale et élisent le ou la maire de la ville.

Dans toutes les autres villes, à l’inverse, les citoyens élisent directement le conseil municipal, qui choisira le maire (le plus souvent le chef de file de la liste arrivée en tête).

La proposition de loi sur laquelle planche la majorité 
prévoit de réformer le mode de scrutin  à Paris, Lyon et Marseille… sans toutefois se calquer pleinement sur la règle en vigueur dans les autres communes.

Selon ce texte, le groupe politique arrivé en tête à l’élection municipale bénéficierait d’une prime majoritaire en sièges de 25 % (et non de 50 %, comme c’est le cas dans les autres villes), les 75 % restants étant répartis à la proportionnelle.

Le Monde - 
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