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Actu - Régulation - Sébastien Soriano : "La régulation combine les avantages du marché et du secteur public".

Article ID.CiTé du 11/07/2017


Avenir de la régulation, neutralité du net, position face aux entreprises du numérique… Le président de l'Arcep partage, dans L'Equation de la Confiance, ses convictions sur le métier de régulateur.


Quelles sont les missions de l'Arcep ?
A l'origine, la mission de l'Arcep était d'ouvrir à la concurrence le marché des télécoms, qui était alors sous monopole de l'Etat à travers France Télécom. Depuis dix ans, l'Arcep accompagne également le fonctionnement du secteur postal.
Aujourd'hui, la concurrence dans les télécoms est globalement effective, et le rôle de l'Arcep a évolué en conséquence. Il consiste désormais à s'assurer que le secteur des télécoms se développe comme un bien commun. Les réseaux sont une infrastructure essentielle est vitale pour l'essor de l'économie, de la liberté d'expression, de l'innovation ou encore de la numérisation des entreprises. Le régulateur doit y veiller.

Questions suivantes :
- La régulation est-elle un moyen de renforcer la confiance dans le monde économique ?
En quoi la donnée prend-elle une place importante aujourd'hui en matière de régulation ?
Vous avez déclaré qu'il faut " barbariser la régulation pour réguler les barbares ". Qu'entendez-vous par là ?
La donnée constitue-t-elle l'avenir de la régulation ?
La neutralité du Net est-elle un fondement de la confiance ?
Pourquoi une autorité de régulation comme l'Arcep est-elle aujourd'hui indispensable ?
N'y a-t-il pas également un risque de conflits d'intérêts avec les experts que vous consultez ?
Comment l'indépendance de l'Autorité est-elle garantie ?
ARCEP - 2017-07-10