La direction des études du Ministère de la Santé met en exergue pour les maternités une « accessibilité qui se dégrade » et indique que la part des femmes en âge de procréer résidant à plus de quarante-cinq minutes d’une maternité a été multipliée par quatre entre 2000 et 2017, passant de 6% à 24%.
Le rapport du professeur Yves Ville, chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Necker à Paris, présenté ce mardi 28 février à l’Académie de Médecine, indique que la voie à suivre résiderait dès lors dans une mutualisation toujours plus poussée avec la fermeture des petites et moyennes structures dont le maintien serait « illusoire ».
Cette position n’est pas tenable : continuer à fermer des maternités, dans les territoires qui manquent déjà globalement de services médicaux, n’aurait pour conséquence qu’une aggravation des inégalités d’accès à la santé.
l’APVF appelle à ce que soit véritablement assurée la sécurité des parturientes et leurs enfants en protégeant le droit d’accoucher à une distance raisonnable de son domicile.
Le maintien au long cours de ces structures de proximité ne peut évidemment se penser sans la nécessaire revalorisation de la profession de sage-femme, que l’APVF appelle de ses vœux, ainsi qu’une action à la hauteur de l’Etat pour assurer la présence de médecins obstétriciens titulaires dans ces établissements.
APVF >> Communiqué complet
Le rapport du professeur Yves Ville, chef du service de gynécologie-obstétrique de l’hôpital Necker à Paris, présenté ce mardi 28 février à l’Académie de Médecine, indique que la voie à suivre résiderait dès lors dans une mutualisation toujours plus poussée avec la fermeture des petites et moyennes structures dont le maintien serait « illusoire ».
Cette position n’est pas tenable : continuer à fermer des maternités, dans les territoires qui manquent déjà globalement de services médicaux, n’aurait pour conséquence qu’une aggravation des inégalités d’accès à la santé.
l’APVF appelle à ce que soit véritablement assurée la sécurité des parturientes et leurs enfants en protégeant le droit d’accoucher à une distance raisonnable de son domicile.
Le maintien au long cours de ces structures de proximité ne peut évidemment se penser sans la nécessaire revalorisation de la profession de sage-femme, que l’APVF appelle de ses vœux, ainsi qu’une action à la hauteur de l’Etat pour assurer la présence de médecins obstétriciens titulaires dans ces établissements.
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