A quelques mois des prochaines élections municipales, cette édition retrace l’évolution, entre 2019 et 2024, des principaux indicateurs financiers des petites villes. En moyenne, les petites villes urbaines et touristiques ont bénéficié sur cette période d’un dynamisme démographique plus marqué que l’ensemble des communes. Les communes plus isolées en zones rurales, ont en revanche perdu de la population.
Il ressort de l’étude que la hausse des dépenses totales des petites villes, particulièrement à partir de 2021, est très largement due à l’inflation. En euros constants, le niveau de dépenses est resté stable sur la période, ce qui a permis aux communes du bas de la strate (2 500 à 5 000 habitants) de maintenir un bon niveau d’épargne brute. A noter que la progression des dépenses est plus soutenue sur l’investissement que sur le fonctionnement, qui demeure globalement maîtrisé.
Du côté des recettes, alors que la moitié des petites villes n’a pas fait évoluer la pression fiscale sur le foncier bâti entre 2019 et 2024, un tiers d’entre elles a subi une baisse de sa dotation globale de fonctionnement. En outre, la dotation globale de fonctionnement a moins progressé dans les petites villes que pour l'ensemble des communes.
Le Regard financier 2025 propose, enfin, d’évaluer les effets du dispositif de lissage conjoncturel des recettes des collectivités (Dilico) et de la hausse des cotisations des employeurs à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) sur les budgets des petites villes.
Le Dilico prive les petites villes de 67,5 millions d’euros de recette tandis que la hausse du taux de cotisation à la CNRACL pourrait représenter une dépense supplémentaire de 1 milliard d’euros d’ici 2028.
Retrouvez ici « Regard financier sur les petites villes »
Source - APVF
Il ressort de l’étude que la hausse des dépenses totales des petites villes, particulièrement à partir de 2021, est très largement due à l’inflation. En euros constants, le niveau de dépenses est resté stable sur la période, ce qui a permis aux communes du bas de la strate (2 500 à 5 000 habitants) de maintenir un bon niveau d’épargne brute. A noter que la progression des dépenses est plus soutenue sur l’investissement que sur le fonctionnement, qui demeure globalement maîtrisé.
Du côté des recettes, alors que la moitié des petites villes n’a pas fait évoluer la pression fiscale sur le foncier bâti entre 2019 et 2024, un tiers d’entre elles a subi une baisse de sa dotation globale de fonctionnement. En outre, la dotation globale de fonctionnement a moins progressé dans les petites villes que pour l'ensemble des communes.
Le Regard financier 2025 propose, enfin, d’évaluer les effets du dispositif de lissage conjoncturel des recettes des collectivités (Dilico) et de la hausse des cotisations des employeurs à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) sur les budgets des petites villes.
Le Dilico prive les petites villes de 67,5 millions d’euros de recette tandis que la hausse du taux de cotisation à la CNRACL pourrait représenter une dépense supplémentaire de 1 milliard d’euros d’ici 2028.
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Source - APVF