En première ligne face aux demandes des communautés religieuses pour édifier ou entretenir l’immobilier cultuel, les élus locaux restent très soucieux du respect de la laïcité qu’ils considèrent, dans leur immense majorité (84 %) s’articuler de façon satisfaisante avec la libre administration des collectivités territoriales.
Même si près de la moitié des maires interrogés (49 %) considèrent que les dépenses afférentes aux lieux de culte sont une charge excessive ou importante et que les communes ne devraient pas les assumer seules (61 %), en particulier eu égard au patrimoine cultuel dont elles sont historiquement propriétaires, ils reconnaissent que les interventions financières locales sont consensuelles (82 %) et très rarement polémiques (5 %) ou conflictuelles (1 %) auprès des administrés.
Pour Hervé MAUREY, "alors que la France traverse une épreuve difficile, les élus locaux envoient un signal fort en faveur d’une République ouverte". Relevons que de nombreux élus soulignent la nécessité que toutes les religions, notamment les plus récentes, disposent de lieux de culte décents. Ils ne souhaitent toutefois pas, dans leur majorité (59 %) revenir sur la loi de 1905 et autoriser un financement public pour l’édification de nouveaux lieux de culte. Pour eux, c’est aux communautés religieuses de s’organiser elles-mêmes, avec l’aide juridique des collectivités s’il le faut. Pour le financement des lieux de culte existants, les maires insistent sur le respect de la neutralité et de l’égalité entre religions. Pour Hervé MAUREY, qui présentera son rapport dans les prochaines semaines, "on aborde ici un sujet fondamental du vivre ensemble".
Principaux enseignements du sondage TNS Sofres :
- Un financement des lieux de culte appartenant à la commune plutôt bien accepté même si les coûts d’entretien et de rénovation sont jugés importants
- La construction de nouveaux lieux de culte : un enjeu qui ne concerne pas toutes les communes et qui se focalise essentiellement sur le culte musulman
- Des élus sollicités et souvent prêts à accompagner mais majoritairement défavorables aux financements publics des nouveaux lieux de culte
- Un très fort attachement au principe de laïcité en France
- Selon les élus, des administrés sensibles à ces questions de financement public, potentiellement génératrices de conflictualité.
Sénat - 2015-01-15
http://www.senat.fr/presse/cp20150115.html
Même si près de la moitié des maires interrogés (49 %) considèrent que les dépenses afférentes aux lieux de culte sont une charge excessive ou importante et que les communes ne devraient pas les assumer seules (61 %), en particulier eu égard au patrimoine cultuel dont elles sont historiquement propriétaires, ils reconnaissent que les interventions financières locales sont consensuelles (82 %) et très rarement polémiques (5 %) ou conflictuelles (1 %) auprès des administrés.
Pour Hervé MAUREY, "alors que la France traverse une épreuve difficile, les élus locaux envoient un signal fort en faveur d’une République ouverte". Relevons que de nombreux élus soulignent la nécessité que toutes les religions, notamment les plus récentes, disposent de lieux de culte décents. Ils ne souhaitent toutefois pas, dans leur majorité (59 %) revenir sur la loi de 1905 et autoriser un financement public pour l’édification de nouveaux lieux de culte. Pour eux, c’est aux communautés religieuses de s’organiser elles-mêmes, avec l’aide juridique des collectivités s’il le faut. Pour le financement des lieux de culte existants, les maires insistent sur le respect de la neutralité et de l’égalité entre religions. Pour Hervé MAUREY, qui présentera son rapport dans les prochaines semaines, "on aborde ici un sujet fondamental du vivre ensemble".
Principaux enseignements du sondage TNS Sofres :
- Un financement des lieux de culte appartenant à la commune plutôt bien accepté même si les coûts d’entretien et de rénovation sont jugés importants
- La construction de nouveaux lieux de culte : un enjeu qui ne concerne pas toutes les communes et qui se focalise essentiellement sur le culte musulman
- Des élus sollicités et souvent prêts à accompagner mais majoritairement défavorables aux financements publics des nouveaux lieux de culte
- Un très fort attachement au principe de laïcité en France
- Selon les élus, des administrés sensibles à ces questions de financement public, potentiellement génératrices de conflictualité.
Sénat - 2015-01-15
http://www.senat.fr/presse/cp20150115.html
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