Chaque citadin croise quotidiennement des personnes quémandant de l’argent dans l’espace public ou dans les transports. Nous ne savons pas toujours comment répondre à ces sollicitations.
Nous préférons souvent la micro-politique de l’autruche qui consiste à simuler que nous n’avons ni vu ni entendu ces personnes que nous catégorisons spontanément comme SDF (sans domicile fixe). Cette tendance peut nous amener à même ignorer des personnes en grande détresse, engendrant parfois des drames qui auraient pu être évités.
Ce n’est pas forcément que nous soyons insensibles et refusions toute solidarité, mais il s’avère effectivement difficile de satisfaire toutes les demandes. Et même lorsqu’il nous arrive de leur venir en aide, nous sélectionnons souvent implicitement les personnes que nous jugeons dignes de cette aide Nous définissons en fait selon des critères moraux les « bons » et les « mauvais » pauvres.
De plus, nous ne sommes pas forcément à l’aise pour les aider : comment se comporter ? Comment parler ? Que donner ? Comment aider ?
- Quelle aide apporter ?
- Eviter la condescendance
- Un bonjour, un signe de tête
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Nous préférons souvent la micro-politique de l’autruche qui consiste à simuler que nous n’avons ni vu ni entendu ces personnes que nous catégorisons spontanément comme SDF (sans domicile fixe). Cette tendance peut nous amener à même ignorer des personnes en grande détresse, engendrant parfois des drames qui auraient pu être évités.
Ce n’est pas forcément que nous soyons insensibles et refusions toute solidarité, mais il s’avère effectivement difficile de satisfaire toutes les demandes. Et même lorsqu’il nous arrive de leur venir en aide, nous sélectionnons souvent implicitement les personnes que nous jugeons dignes de cette aide Nous définissons en fait selon des critères moraux les « bons » et les « mauvais » pauvres.
De plus, nous ne sommes pas forcément à l’aise pour les aider : comment se comporter ? Comment parler ? Que donner ? Comment aider ?
- Quelle aide apporter ?
- Eviter la condescendance
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