Une consultation des élus locaux s’est achevée le 31 janvier dernier. Cette consultation a reçu un accueil très favorable : 17 500 contributions ont en effet été adressées à la délégation, dont 7 300complétées de la première à la dernière page. Ce sont au total 9 800 élus communaux, dont 4 200 maires, 5 400 élus intercommunaux, dont 1 400 présidents ou vice-présidents, 560 élus départementaux et 210 élus régionaux qui ont contribué à cette consultation.
Les premiers résultats sont révélateurs d’une "crise des vocations" pour l’exercice des mandats d’élus locaux. 45,04 % des répondants envisagent en effet de quitter la politique à l’issue de leur mandat, cet arrêt étant motivé pour 27,10 % d’entre eux par le temps accordé à la politique au détriment de la famille ou de leur travail.
Les cinq difficultés les plus importantes expliquant la "crise des vocations" précitée sont :
- le degré d’exigence des citoyens (13,38 %),
- la conciliation du mandat avec la vie professionnelle (13,64 %),
- le risque juridique et pénal (12,65 %),
- la lourdeur des responsabilités (12,60 %)
- la conciliation du mandat avec la vie personnelle (12,29 %).
Pour remédier à cette situation, et adapter en conséquence le statut des élus locaux, les répondants ont identifié cinq champs sur lesquels ils estiment nécessaire d’agir à titre prioritaire :
- la protection juridique et le statut pénal (19,07 %),
- la conciliation avec une activité professionnelle (18,61 %),
- le régime indemnitaire (16,41 %),
- la formation (15,62 %)
- la protection sociale (8,49 %).
En fonction de ces éléments, le groupe de travail présentera ses préconisations d’ici l’été 2018. Une analyse détaillée de la consultation sera également rendue publique.
Sénat - 2018-02-15
Les travaux de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Sénat - 2018-02-15
Les premiers résultats sont révélateurs d’une "crise des vocations" pour l’exercice des mandats d’élus locaux. 45,04 % des répondants envisagent en effet de quitter la politique à l’issue de leur mandat, cet arrêt étant motivé pour 27,10 % d’entre eux par le temps accordé à la politique au détriment de la famille ou de leur travail.
Les cinq difficultés les plus importantes expliquant la "crise des vocations" précitée sont :
- le degré d’exigence des citoyens (13,38 %),
- la conciliation du mandat avec la vie professionnelle (13,64 %),
- le risque juridique et pénal (12,65 %),
- la lourdeur des responsabilités (12,60 %)
- la conciliation du mandat avec la vie personnelle (12,29 %).
Pour remédier à cette situation, et adapter en conséquence le statut des élus locaux, les répondants ont identifié cinq champs sur lesquels ils estiment nécessaire d’agir à titre prioritaire :
- la protection juridique et le statut pénal (19,07 %),
- la conciliation avec une activité professionnelle (18,61 %),
- le régime indemnitaire (16,41 %),
- la formation (15,62 %)
- la protection sociale (8,49 %).
En fonction de ces éléments, le groupe de travail présentera ses préconisations d’ici l’été 2018. Une analyse détaillée de la consultation sera également rendue publique.
Sénat - 2018-02-15
Les travaux de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation
Sénat - 2018-02-15