En France, ce contrôle repose sur des seuils, définis selon le nombre de cellules de cyanobactéries par ml d’eau dénombrées au microscope, qui conditionnent la limitation ou la fermeture de la zone de baignade. Mais obtenir ces résultats prend au minimum 24 à 48h, un délai long qui est dommageable à la sécurité sanitaire.
De plus, ces analyses ne reflètent pas fidèlement la quantité d’algues potentiellement toxiques dans l’eau puisque les cyanobactéries ont des cellules de tailles très diverses selon les espèces. Ainsi, une espèce non toxique, moyennement abondante avec de très petites cellules peut déclencher une alerte et entrainer la limitation voire la fermeture d’une zone de baignade, alors que le risque est nul. A contrario, une espèce toxique peu abondante, avec des cellules de taille supérieure, n’entrainera pas d’alerte alors que le risque est important.
Experts en algologie et en limnologie, c’est-à-dire l’étude des eaux continentales, les chercheurs d’Irstea Bordeaux ont mis au point un nouveau protocole de surveillance et d'alerte plus réactif, CYANALERT, basé sur l’utilisation d’un type de capteur récent : un fluorimètre de terrain…
IRSTEA - 2017-07-21
De plus, ces analyses ne reflètent pas fidèlement la quantité d’algues potentiellement toxiques dans l’eau puisque les cyanobactéries ont des cellules de tailles très diverses selon les espèces. Ainsi, une espèce non toxique, moyennement abondante avec de très petites cellules peut déclencher une alerte et entrainer la limitation voire la fermeture d’une zone de baignade, alors que le risque est nul. A contrario, une espèce toxique peu abondante, avec des cellules de taille supérieure, n’entrainera pas d’alerte alors que le risque est important.
Experts en algologie et en limnologie, c’est-à-dire l’étude des eaux continentales, les chercheurs d’Irstea Bordeaux ont mis au point un nouveau protocole de surveillance et d'alerte plus réactif, CYANALERT, basé sur l’utilisation d’un type de capteur récent : un fluorimètre de terrain…
IRSTEA - 2017-07-21