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Le basculement quasi généralisé des réseaux FttH en mode exploitation et l’accroissement du nombre d’usagers qu’il induit exacerbent leur caractère essentiel pour le grand public, les entreprises et les services publics. Ils représentent d’ores et déjà le principal medium des données constitutives de nos vies numériques et deviendront l’unique support à l’horizon de 2030, à la fin du plan de fermeture du réseau cuivre d’Orange.
Pour autant, à mesure de l’augmentation de notre dépendance à ces réseaux, la prise de conscience de leur vulnérabilité se fait de plus en plus prégnante. Elle est notamment liée à la persistance de dégradations observées lors des opérations de raccordement, à la survenue d’actes de malveillance, d’accidents, ou encore à l’augmentation de l’occurrence d’évènements climatiques extrêmes sur certains territoires et à leurs conséquences (Irma en 2017, Alex en 2020, Incendies en Gironde en 2022, etc.).
Par ailleurs, les manquements observés en terme de qualité de réalisation lors des travaux de raccordement alimentent la crainte de leur augmentation lors des multiples interventions qui ponctueront la vie de ces réseaux (dévoiement, enfouissement, extension, etc.).
Au formidable défi que représente l’exploitation généralisée de ces réseaux (changement de modèle, multiplicité des acteurs, modèle économique, etc.) et à ses conséquences potentielles sur leur vulnérabilité, vient se rajouter celui lié à leur capacité de résilience et à son maintien dans le temps. Au vu des enjeux que représentent ces réseaux, avec la délivrance de services de plus en plus sensibles (domaine de la santé, etc.), il sera en effet de plus en plus inacceptable pour les usagers de ne plus y avoir accès.
Il est donc essentiel d’identifier leurs vulnérabilités, d’en évaluer les risques, d’étudier les mesures à mettre en œuvre pour les annihiler ou minimiser leurs conséquences potentielles et définir les plans d’actions idoines. Ces mesures peuvent être de plusieurs ordres, tant sur les aspects opérationnels (enfouissement, sécurisation, etc.) qu’organisationnels (plans de gestion de crises, identification des acteurs, intégration des OI FttH dans les dispositifs existants, etc.). Elles nécessiteront des arbitrages politiques importants pour définir les priorités et orienter les décisions relatives aux investissements.
AVICCA >> Note complète
Pour autant, à mesure de l’augmentation de notre dépendance à ces réseaux, la prise de conscience de leur vulnérabilité se fait de plus en plus prégnante. Elle est notamment liée à la persistance de dégradations observées lors des opérations de raccordement, à la survenue d’actes de malveillance, d’accidents, ou encore à l’augmentation de l’occurrence d’évènements climatiques extrêmes sur certains territoires et à leurs conséquences (Irma en 2017, Alex en 2020, Incendies en Gironde en 2022, etc.).
Par ailleurs, les manquements observés en terme de qualité de réalisation lors des travaux de raccordement alimentent la crainte de leur augmentation lors des multiples interventions qui ponctueront la vie de ces réseaux (dévoiement, enfouissement, extension, etc.).
Au formidable défi que représente l’exploitation généralisée de ces réseaux (changement de modèle, multiplicité des acteurs, modèle économique, etc.) et à ses conséquences potentielles sur leur vulnérabilité, vient se rajouter celui lié à leur capacité de résilience et à son maintien dans le temps. Au vu des enjeux que représentent ces réseaux, avec la délivrance de services de plus en plus sensibles (domaine de la santé, etc.), il sera en effet de plus en plus inacceptable pour les usagers de ne plus y avoir accès.
Il est donc essentiel d’identifier leurs vulnérabilités, d’en évaluer les risques, d’étudier les mesures à mettre en œuvre pour les annihiler ou minimiser leurs conséquences potentielles et définir les plans d’actions idoines. Ces mesures peuvent être de plusieurs ordres, tant sur les aspects opérationnels (enfouissement, sécurisation, etc.) qu’organisationnels (plans de gestion de crises, identification des acteurs, intégration des OI FttH dans les dispositifs existants, etc.). Elles nécessiteront des arbitrages politiques importants pour définir les priorités et orienter les décisions relatives aux investissements.
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