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Actu - Taux d’effort en logement : en prenant en compte le coût du service de logement, les propriétaires français sont bien placés en Europe

Article ID.CiTé du 19/07/2018



Le taux d’effort des ménages pour se loger est un indicateur d’accessibilité au logement qui mesure le poids des dépenses de logement dans le revenu des ménages.

Dans sa version usuelle, fondée sur les dépenses effectives des ménages, il ne prend pas en compte le coût du service de logement que les propriétaires se rendent à eux-mêmes quand ils occupent leur logement. Par contre, il en tient compte pour les locataires, par le biais du loyer dont ils s’acquittent. Cet indicateur est donc limité pour comparer le poids des dépenses de logement entre propriétaires et locataires et pour établir des comparaisons internationales. Aussi propose-t-on deux indicateurs alternatifs de taux d’effort qui corrigent ce défaut de comparabilité en intégrant ce coût pour tous les types d’occupants.

En 2015, le taux d’effort moyen de l’ensemble des ménages métropolitains passe de 19 % dans sa définition usuelle à 24 % dans ses versions alternatives. Le taux d’effort des locataires du secteur libre reste supérieur à celui des propriétaires mais les écarts entre statuts d’occupation se resserrent. Dans une Europe réduite à une dizaine de pays, et avec cette nouvelle acception du taux d’effort, la France est parmi les pays à taux d’effort modéré, avec le Portugal et l’Autriche.

Sommaire
- Les taux d'effort en matière de logement sont un indicateur d'accessibilité au logement
- Occuper sa résidence principale, c’est renoncer à en être le bailleur
- Mesuré dans sa version "marché locatif", le taux d’effort en logement passe de 19 % à 24 %...
- … de même que si l’on combine le coût du logement des propriétaires entre loyer fictif et coût d’usage
- La France bien placée en Europe

INSEE - 2018-07-18