Lundi 18 octobre 2021, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, présentait le plan d’action Tous résilients face aux risques. Ce plan a été élaboré à partir des conclusions de la mission de modernisation de la culture du risque confiée à Frédéric Courant en décembre 2020.
Une mission pour moderniser la culture du risque en France
Ces dernières années, des catastrophes naturelles et technologiques ont marqué la métropole et les territoires ultra-marins (incendies dans le Var en août 2021, inondations dans les Alpes-Maritimes en octobre 2020, tempête Irma en août 2017, incendie des sites de Lubrizol et de Normandie logistique le 26 septembre 2019 à Rouen…).
Alors que le dérèglement climatique va vraisemblablement accroître notre exposition aux risques, Barbara Pompili annonçait en décembre dernier le lancement d’une mission de modernisation de la culture du risque en France, présidée par Frédéric Courant.
D’une culture du risque vers une culture de la résilience : le rôle particulier des élus locaux et des outils numérique
De nombreuses auditions réalisées par la mission ont souligné la confiance des populations envers l’autorité municipale et rappelé le rôle central que jouent les élus locaux dans la prévention des risques majeurs compte tenu de leur connaissance précise des phénomènes auxquels la commune est exposée et des moyens de sauvegarde qui peuvent localement être mis en œuvre pour protéger les populations et les biens. Ainsi, de nombreux citoyens interrogés pensent que les acteurs locaux sont les mieux à même de faire émerger cette perception individuelle du risque en illustrant concrètement les conséquences que les catastrophes naturelles et les accidents industriels peuvent générer sur le territoire.
La mission constate que de nombreux acteurs, qu’il s’agisse d’opérateurs de l’État, de collectivités territoriales ou d’associations, mènent d’ores et déjà de nombreuses démarches de sensibilisation et d’éducation aux risques. Ces actions de sensibilisation prennent des formes à la fois variées et innovantes : on peut notamment constater que les supports interactifs (simulateurs, outils visuels dynamiques, maquettes pédagogiques, etc) et les vidéos sont des formats de plus en plus couramment utilisés.
Le plan d’action Tous résilients face aux risques
À la suite de la remise du rapport de cette mission, un plan d’action a été élaboré pour sensibiliser la population et lui permettre de faire face aux catastrophes naturelles et aux accidents industriels.
La ministre a notamment annoncé :
- la construction d’un partenariat de long terme avec une association nationale, spécialisée dans la prévention des catastrophes, qui aura la responsabilité de porter le déploiement de cette culture du risque en créant des supports pédagogiques, en les partageant avec les collectivités et les élus, en les diffusant dans les médias ;
- l’organisation d’une journée annuelle de la résilience face aux risques, dès l’automne prochain, qui aura lieu le 13 octobre, Journée internationale de la prévention des risques de l’ONU. Pendant cette journée, l’État, les collectivités territoriales, les associations, et les professionnels qui le souhaitent, organiseront de grandes actions de sensibilisation sur tout le territoire ;
- Le développement d’un label Résilience France collectivités, pour valoriser les collectivités résilientes, qui par exemple aménagent leurs quartiers en fonction des risques naturels, organisent des exercices dans leurs écoles ou se dotent d’un élu référent sur ces sujets.
MTE >> Communiqué complet
Une mission pour moderniser la culture du risque en France
Ces dernières années, des catastrophes naturelles et technologiques ont marqué la métropole et les territoires ultra-marins (incendies dans le Var en août 2021, inondations dans les Alpes-Maritimes en octobre 2020, tempête Irma en août 2017, incendie des sites de Lubrizol et de Normandie logistique le 26 septembre 2019 à Rouen…).
Alors que le dérèglement climatique va vraisemblablement accroître notre exposition aux risques, Barbara Pompili annonçait en décembre dernier le lancement d’une mission de modernisation de la culture du risque en France, présidée par Frédéric Courant.
D’une culture du risque vers une culture de la résilience : le rôle particulier des élus locaux et des outils numérique
De nombreuses auditions réalisées par la mission ont souligné la confiance des populations envers l’autorité municipale et rappelé le rôle central que jouent les élus locaux dans la prévention des risques majeurs compte tenu de leur connaissance précise des phénomènes auxquels la commune est exposée et des moyens de sauvegarde qui peuvent localement être mis en œuvre pour protéger les populations et les biens. Ainsi, de nombreux citoyens interrogés pensent que les acteurs locaux sont les mieux à même de faire émerger cette perception individuelle du risque en illustrant concrètement les conséquences que les catastrophes naturelles et les accidents industriels peuvent générer sur le territoire.
La mission constate que de nombreux acteurs, qu’il s’agisse d’opérateurs de l’État, de collectivités territoriales ou d’associations, mènent d’ores et déjà de nombreuses démarches de sensibilisation et d’éducation aux risques. Ces actions de sensibilisation prennent des formes à la fois variées et innovantes : on peut notamment constater que les supports interactifs (simulateurs, outils visuels dynamiques, maquettes pédagogiques, etc) et les vidéos sont des formats de plus en plus couramment utilisés.
Le plan d’action Tous résilients face aux risques
À la suite de la remise du rapport de cette mission, un plan d’action a été élaboré pour sensibiliser la population et lui permettre de faire face aux catastrophes naturelles et aux accidents industriels.
La ministre a notamment annoncé :
- la construction d’un partenariat de long terme avec une association nationale, spécialisée dans la prévention des catastrophes, qui aura la responsabilité de porter le déploiement de cette culture du risque en créant des supports pédagogiques, en les partageant avec les collectivités et les élus, en les diffusant dans les médias ;
- l’organisation d’une journée annuelle de la résilience face aux risques, dès l’automne prochain, qui aura lieu le 13 octobre, Journée internationale de la prévention des risques de l’ONU. Pendant cette journée, l’État, les collectivités territoriales, les associations, et les professionnels qui le souhaitent, organiseront de grandes actions de sensibilisation sur tout le territoire ;
- Le développement d’un label Résilience France collectivités, pour valoriser les collectivités résilientes, qui par exemple aménagent leurs quartiers en fonction des risques naturels, organisent des exercices dans leurs écoles ou se dotent d’un élu référent sur ces sujets.
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