Le projet de règlement propose de durcir les normes de façon progressive. Mais par ailleurs, la commission indique que pour « stimuler le déploiement plus rapide de bus à émissions nulles dans les villes », elle se propose d’imposer que « tous les bus urbains neufs soient à émissions nulles à compter de 2030 » dans toute l’Union européenne.
Autrement dit, si ce règlement était adopté en l’état, les communes seraient dans l’obligation, d’ici sept ans, de n’acquérir que des bus électriques ou des bus à hydrogène.
Un coût que les collectivités ne pourront pas assumer
Alertée par l’association Agir Transport, l’AMF s’oppose à ces dispositions. Dans un courrier adressé le 15 juin à la Première ministre , David Lisnard, président de l’AMF, indique que ces mesures, si elles devaient être adoptées, auraient pour conséquence «d’affaiblir considérablement le transport public» … alors même que celui-ci est « l’un des principaux leviers de décarbonation de notre pays ».
Selon les chiffres publiés par l’Union du transport public (UTP), le surcoût d’une telle mesure pourrait atteindre les 4,7 milliards d’euros pour les collectivités.
Si les collectivités devaient se voir imposer, lors du renouvellement de la flotte, de n’acheter que des bus électriques ou hydrogènes, elles ne seraient probablement pas en mesure de renouveler les véhicules à un pour un, et seraient donc contraintes… de réduire la flotte, c’est-à-dire de réduire l’offre et donc de transporter moins de voyageurs.
AMF >> Communiqué complet
Autrement dit, si ce règlement était adopté en l’état, les communes seraient dans l’obligation, d’ici sept ans, de n’acquérir que des bus électriques ou des bus à hydrogène.
Un coût que les collectivités ne pourront pas assumer
Alertée par l’association Agir Transport, l’AMF s’oppose à ces dispositions. Dans un courrier adressé le 15 juin à la Première ministre , David Lisnard, président de l’AMF, indique que ces mesures, si elles devaient être adoptées, auraient pour conséquence «d’affaiblir considérablement le transport public» … alors même que celui-ci est « l’un des principaux leviers de décarbonation de notre pays ».
Selon les chiffres publiés par l’Union du transport public (UTP), le surcoût d’une telle mesure pourrait atteindre les 4,7 milliards d’euros pour les collectivités.
Si les collectivités devaient se voir imposer, lors du renouvellement de la flotte, de n’acheter que des bus électriques ou hydrogènes, elles ne seraient probablement pas en mesure de renouveler les véhicules à un pour un, et seraient donc contraintes… de réduire la flotte, c’est-à-dire de réduire l’offre et donc de transporter moins de voyageurs.
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