38 % de la population âgée de 15 ans ou plus n’a lu aucun livre en 2018. C’est le cas de 47 % des ouvriers et employés et de 30 % des professions intermédiaires, contre 15 % des cadres supérieurs, selon le ministère de la Culture.
Ces inégalités sociales se retrouvent chez les lecteurs réguliers. 16 % des ouvriers et employés lisent au moins dix livres par an. Chez les cadres, la proportion est trois fois plus grande, à 48 %.
La lecture de livres recule, les inégalités sociales demeurent
La lecture de livres régresse dans la population depuis vingt ans, selon le ministère de la Culture, au profit d’autres loisirs et d’autres manières d’apprendre, en particulier via Internet. Les lecteurs de livres sont moins nombreux, particulièrement parmi les hommes et chez les jeunes. Toutes les catégories sociales et tous les niveaux de diplôme semblent touchés.
En 1988, la part de non-lecteurs était six fois plus importante chez les ouvriers et employés que chez les cadres. En 2018, elle est trois fois plus grande. De ce point de vue, l’inégalité relative entre catégories sociales s’est résorbée à mesure que le fait de ne pas lire de livres devenait plus répandu.
En parallèle, la part de lecteurs réguliers, qui lisent au moins dix livres par an, diminue dans toutes les classes sociales. En même temps que la pratique de la lecture régulière de livres devient plus rare, elle tend à se concentrer en haut de la hiérarchie sociale.
L’inégal accès au livre ne doit pas être confondu avec la lecture dans son ensemble : de l’Internet à la messagerie électronique, en passant par la presse ou les bandes dessinées, la lecture prend d’autres formes, très diverses. Outre qu’elle permet d’enrichir son vocabulaire et de renforcer sa maîtrise de l’écrit, la lecture de livres donne accès à la culture des milieux les plus favorisés. Elle reste un puissant facteur de distinction sociale.
OBSERVATOIRE DES INEGALITES >> Note complète
Ces inégalités sociales se retrouvent chez les lecteurs réguliers. 16 % des ouvriers et employés lisent au moins dix livres par an. Chez les cadres, la proportion est trois fois plus grande, à 48 %.
La lecture de livres recule, les inégalités sociales demeurent
La lecture de livres régresse dans la population depuis vingt ans, selon le ministère de la Culture, au profit d’autres loisirs et d’autres manières d’apprendre, en particulier via Internet. Les lecteurs de livres sont moins nombreux, particulièrement parmi les hommes et chez les jeunes. Toutes les catégories sociales et tous les niveaux de diplôme semblent touchés.
En 1988, la part de non-lecteurs était six fois plus importante chez les ouvriers et employés que chez les cadres. En 2018, elle est trois fois plus grande. De ce point de vue, l’inégalité relative entre catégories sociales s’est résorbée à mesure que le fait de ne pas lire de livres devenait plus répandu.
En parallèle, la part de lecteurs réguliers, qui lisent au moins dix livres par an, diminue dans toutes les classes sociales. En même temps que la pratique de la lecture régulière de livres devient plus rare, elle tend à se concentrer en haut de la hiérarchie sociale.
L’inégal accès au livre ne doit pas être confondu avec la lecture dans son ensemble : de l’Internet à la messagerie électronique, en passant par la presse ou les bandes dessinées, la lecture prend d’autres formes, très diverses. Outre qu’elle permet d’enrichir son vocabulaire et de renforcer sa maîtrise de l’écrit, la lecture de livres donne accès à la culture des milieux les plus favorisés. Elle reste un puissant facteur de distinction sociale.
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