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Restauration scolaire

Actu - Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?

(Article ID.CiTé/ID.Veille du 08/07/2022 )



Actu - Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?
Une augmentation du nombre de personnes infectées par le virus Monkeypox responsable de la “variole du singe” a récemment été enregistrée, en France comme ailleurs, principalement en Europe. Ce virus peut être transmis par contact direct avec une personne malade, ainsi que par les gouttelettes respiratoires.
L’Anses a été saisie en urgence afin d’évaluer également le risque de transmission de ce virus par les aliments.

Un risque qui ne peut être complètement exclu
A ce jour, une transmission du virus par ingestion d’un aliment contaminé n’est pas avérée.
Sur la base des données disponibles, l’Agence indique néanmoins que le risque de transmission du 
virus Monkeypox  à l’être humain par les aliments ne peut pas être exclu. Un aliment peut ainsi être contaminé directement par une personne malade, en particulier si celle-ci le manipule alors qu’elle présente des lésions ou des croûtes sur la peau. L’aliment peut aussi être contaminé après contact avec une surface elle-même contaminée.
La transmission à l’être humain par l’intermédiaire de l’aliment pourrait ensuite se produire par ingestion ou manipulation de l’aliment contaminé.

Appliquer des bonnes pratiques d’hygiène pour prévenir le risque de transmission
De manière générale, en cas d’infection par le virus, les autorités recommandent de 
s’isoler . L’Agence rappelle que lorsque l’on présente des blessures infectées sur les mains, quelle qu’en soit l’origine, il ne faut ni manipuler des aliments, ni cuisiner pour d’autres personnes. Cela s’applique également en cas de symptômes évoquant la variole du singe (éruptions cutanées, fièvre, maux de tête, fatigue, douleurs musculaires…).

Par ailleurs, l’Agence recommande aux professionnels de la restauration ou de l’industrie agroalimentaire de :
 - sensibiliser les travailleurs aux symptômes de ce virus pour qu’ils puissent se déclarer rapidement en cas d’infection et permettre la gestion efficace des personnes contact ;
 - le virus étant persistant dans l’environnement, appliquer les bonnes pratiques d’hygiène, de nettoyage et de désinfection des matériels et des locaux pour limiter la contamination dans les espaces ayant pu être fréquentés par des personnes contaminées.

ANSES >> 
Avis complet


 











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