Sécurité locale - Police municipale

Actu - Violences urbaines : ce que les maires et le chef de l'état se sont dits

Article ID.CiTé du 06/07/2023



Le chef de l’État tenait à exprimer aux maires des communes touchées par des violences après la mort du jeune Nahel « le soutien, la reconnaissance et l’estime de la Nation ». Ce, au sortir de cinq nuits d’émeutes dont le bilan matériel est effrayant.
Le ministère de l’Intérieur a publié de premiers chiffres consolidés sur ces nuits d’émeutes. En six jours, ce sont 11 113 incendies sur la voie publique qui ont été recensés, et 5 662 véhicules brûlés. 1 313 bâtiments ont été incendiés ou dégradés, dont « 245 locaux de la police (nationale ou municipale) et de la gendarmerie ».
Dans l’attente d’un bilan plus précis à l’échelle nationale, notamment sur les dégâts aux bâtiments publics, on connaît depuis hier les chiffres des dégradations sur la seule Île-de-France : 140 communes ont été touchées par des faits de violences (10 % des communes de la région), 18 mairies centrales ou annexes ont été endommagées et 36 postes de police municipale. 39 bus ont été brûlés ainsi qu’une rame de tramway, occasionnant quelque 20 millions d’euros de dégâts, selon une première estimation d’Île-de-France Mobilités.
À l’échelle nationale, ces troubles ont mobilisé quelque 45 000 forces, occasionné 722 policiers blessés et conduit à 3 354 interpellations, dont un tiers de mineurs.
Au sommaire
- « Affichage politique »
- « Maladresse »
- Demande de « simplification »
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Note complète


Réaction de l’État aux violences urbaines (Communiqué en Conseil des Ministres)
Depuis une semaine, plus de 500 communes dans toute la France ont connu des épisodes de violence inacceptable. Ces troubles, au lendemain de la mort d’un adolescent, tué à Nanterre à la suite d’un contrôle routier, ont ciblé les symboles républicains, mais aussi des commerces, des véhicules, des transports publics. De nombreuses personnes, détenteurs de l’autorité publique, pompiers, forces de l’ordre, élus, ont été ciblés et attaqués.
Passé le temps du retour au calme, une réponse structurelle sera apportée à cette situation qui met en cause notre pacte républicain.
Au sommaire
1/ La réponse du Gouvernement a été immédiate pour mettre fin aussi rapidement que possible à ces violences.
2/ La gravité des faits justifie une réponse pénale ferme, y compris pour les mineurs. La responsabilisation des parents est un élément essentiel pour trouver une réponse adaptée aux actes commis par les mineurs.
3/ Les dommages causés par ces violences sont importants, et le Gouvernement est au côté des élus, des acteurs locaux et des commerçants pour les accompagner.
Gouvernement >> 
Communiqué en Conseil des Ministres