Cet engagement de tous les instants, au péril de votre vie, implique pour nous, pour l’ensemble du Gouvernement, un certain nombre de devoirs.
1) Garantir la sécurité des sapeurs-pompiers
Tous les moyens d’enquête nécessaires seront déployés pour poursuivre les auteurs d'exactions.
Une circulaire sur le sujet est en cours de préparation.
Protéger ceux qui veillent sur nous, c’est aussi prendre en compte les risques inhérents à l’exercice des missions, en particulier en matière de santé.
Une instruction a été envoyée aux directeurs des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS), le 10 novembre dernier, pour rappeler les mesures préventives à adopter.
C’est pourquoi j’ai saisi
L’Inspection générale des affaires sociales et l’inspection générale de la sécurité civile sont saisies d’une mission d’expertise sur cette question évidemment complexe.
2) Poser les bases de la pérennisation de notre modèle de sécurité civile, garantir son avenir.
>> Cela suppose d’abord des moyens matériels car il faut nous préparer à faire face à des crises de plus en plus nombreuses, intenses et simultanées avec notamment l'acquisition de 6 nouveaux avions polyvalents, pour un montant total de 404 millions d’euros. Le 1er de ces avions sera livré dès mai 2019 et les livraisons seront toutes finalisées sur la durée du quinquennat.
>> Notre modèle de sécurité civile repose bien sûr aussi sur cette ressource extraordinaire que constitue le vivier des 194 000 sapeurs-pompiers volontaires, sans lesquels rien ne serait possible.
Composée d’élus une mission de réflexion sur l’avenir du volontariat réfléchit actuellement à des solutions concrètes pour diversifier le recrutement des volontaires en le féminisant, en l’ouvrant à des zones géographiques dans lesquelles on peine aujourd’hui à recruter.
Cette mission travaille aussi autour d’initiatives qui permettront de fidéliser les sapeurs-pompiers au moment où un tiers d’entre-eux ne renouvellent pas leur premier engagement au bout de cinq ans. Notre objectif doit être de stabiliser et même d’augmenter le nombre de sapeurs-pompiers volontaires à horizon 2022.
>> L’avenir de notre modèle de sécurité civile passe encore par une réflexion sur le périmètre des missions des sapeurs-pompiers. Il existe aussi des situations - transports de malades, détresses personnelles - qui relèvent davantage du domaine sanitaire et social. Une telle tendance ne saurait se prolonger indéfiniment.
C’est pourquoi, ces dernières semaines, deux groupes de travail ont été lancés avec le Ministère de la Santé.
- Le premier groupe, sur le sujet des carences ambulancières, vise à définir dans quelle situation précise les SDIS doivent se substituer à une offre privée aujourd’hui sous-dimensionnée.
- Le second, porte sur les interventions liées aux détresses sanitaires et sociales.
Des décisions fortes seront prises durant le courant de l’année.
>> Le virage de la révolution numérique. Le "SGA-SGO", système unifié de gestion des appels, alertes et opérations sera déployé dans tous les SDIS à partir de 2021 sous le nom de "NexSIS".
Dans un horizon de temps court, une application pour mieux répondre aux besoins d’indemnisation des personnes touchées par les catastrophes naturelles - iCatNat - sera par ailleurs proposée aux services de l’Etat, puis aux communes.
>> Enfin, nous devrons également aboutir sur la question du numéro d’appel unique, le 112.
>> Mais nous devons progresser aussi au niveau européen. Les feux de forêt qui ont endeuillé le Portugal et l’Espagne, nous ont montré en 2017 qu’une coopération forte au niveau du continent est indispensable. En 2018, je souhaite que nous puissions avancer, avec nos partenaires, avec le Commissaire européen à la protection civile, M. Christos STYLIANIDES, sur l’objectif fixé par le Président de la République de pouvoir constituer une force européenne de protection civile, mobilisable à tout moment.
3) La formation de la population aux principes fondamentaux de la protection civile.
Ce sera un de nos grands défis pour 2018 : mobiliser les collectivités locales mais aussi la communauté scolaire, universitaire, les entreprises, le tissu associatif pour que, partout en France, on apprenne ces gestes simples qui sauvent des vies.
Dans les semaines à venir, la DGSCGC proposera un plan d’action, avec un calendrier que je souhaite resserré.
Ministère de l'Intérieur - 2018-01-15
Renouvellement de la flotte aérienne de la Sécurité Civile
Ministère de l'Intérieur - 2018-01-15
1) Garantir la sécurité des sapeurs-pompiers
Tous les moyens d’enquête nécessaires seront déployés pour poursuivre les auteurs d'exactions.
Une circulaire sur le sujet est en cours de préparation.
Protéger ceux qui veillent sur nous, c’est aussi prendre en compte les risques inhérents à l’exercice des missions, en particulier en matière de santé.
Une instruction a été envoyée aux directeurs des Services Départementaux d’Incendie et de Secours (SDIS), le 10 novembre dernier, pour rappeler les mesures préventives à adopter.
C’est pourquoi j’ai saisi
L’Inspection générale des affaires sociales et l’inspection générale de la sécurité civile sont saisies d’une mission d’expertise sur cette question évidemment complexe.
2) Poser les bases de la pérennisation de notre modèle de sécurité civile, garantir son avenir.
>> Cela suppose d’abord des moyens matériels car il faut nous préparer à faire face à des crises de plus en plus nombreuses, intenses et simultanées avec notamment l'acquisition de 6 nouveaux avions polyvalents, pour un montant total de 404 millions d’euros. Le 1er de ces avions sera livré dès mai 2019 et les livraisons seront toutes finalisées sur la durée du quinquennat.
>> Notre modèle de sécurité civile repose bien sûr aussi sur cette ressource extraordinaire que constitue le vivier des 194 000 sapeurs-pompiers volontaires, sans lesquels rien ne serait possible.
Composée d’élus une mission de réflexion sur l’avenir du volontariat réfléchit actuellement à des solutions concrètes pour diversifier le recrutement des volontaires en le féminisant, en l’ouvrant à des zones géographiques dans lesquelles on peine aujourd’hui à recruter.
Cette mission travaille aussi autour d’initiatives qui permettront de fidéliser les sapeurs-pompiers au moment où un tiers d’entre-eux ne renouvellent pas leur premier engagement au bout de cinq ans. Notre objectif doit être de stabiliser et même d’augmenter le nombre de sapeurs-pompiers volontaires à horizon 2022.
>> L’avenir de notre modèle de sécurité civile passe encore par une réflexion sur le périmètre des missions des sapeurs-pompiers. Il existe aussi des situations - transports de malades, détresses personnelles - qui relèvent davantage du domaine sanitaire et social. Une telle tendance ne saurait se prolonger indéfiniment.
C’est pourquoi, ces dernières semaines, deux groupes de travail ont été lancés avec le Ministère de la Santé.
- Le premier groupe, sur le sujet des carences ambulancières, vise à définir dans quelle situation précise les SDIS doivent se substituer à une offre privée aujourd’hui sous-dimensionnée.
- Le second, porte sur les interventions liées aux détresses sanitaires et sociales.
Des décisions fortes seront prises durant le courant de l’année.
>> Le virage de la révolution numérique. Le "SGA-SGO", système unifié de gestion des appels, alertes et opérations sera déployé dans tous les SDIS à partir de 2021 sous le nom de "NexSIS".
Dans un horizon de temps court, une application pour mieux répondre aux besoins d’indemnisation des personnes touchées par les catastrophes naturelles - iCatNat - sera par ailleurs proposée aux services de l’Etat, puis aux communes.
>> Enfin, nous devrons également aboutir sur la question du numéro d’appel unique, le 112.
>> Mais nous devons progresser aussi au niveau européen. Les feux de forêt qui ont endeuillé le Portugal et l’Espagne, nous ont montré en 2017 qu’une coopération forte au niveau du continent est indispensable. En 2018, je souhaite que nous puissions avancer, avec nos partenaires, avec le Commissaire européen à la protection civile, M. Christos STYLIANIDES, sur l’objectif fixé par le Président de la République de pouvoir constituer une force européenne de protection civile, mobilisable à tout moment.
3) La formation de la population aux principes fondamentaux de la protection civile.
Ce sera un de nos grands défis pour 2018 : mobiliser les collectivités locales mais aussi la communauté scolaire, universitaire, les entreprises, le tissu associatif pour que, partout en France, on apprenne ces gestes simples qui sauvent des vies.
Dans les semaines à venir, la DGSCGC proposera un plan d’action, avec un calendrier que je souhaite resserré.
Ministère de l'Intérieur - 2018-01-15
Renouvellement de la flotte aérienne de la Sécurité Civile
Ministère de l'Intérieur - 2018-01-15