
Le Brexit, pour lequel un accord vient d'être trouvé, pourrait facilement occuper à lui seul les dirigeants de l'UE, réunis à Bruxelles les 17 et 18 octobre. C'est sans compter la présence d'autres dossiers clés : offensive turque en Syrie, futur budget de l'Union européenne ou encore adhésion de nouveaux pays…
Brexit le 31 octobre ?
Jeudi 17 octobre, un accord a été trouvé in extremis entre Bruxelles et Londres. Les Européens ayant donné un mandat confiant la responsabilité de la négociation à Michel Barnier et son équipe uniquement, son approbation au Conseil européen ne devrait pas poser problème. Cette réunion des dirigeants de l'UE n'avait d'ailleurs, selon une source à l'Elysée, pas vocation à poursuivre les négociations, mais simplement à acter la présence ou l'absence d'un accord. Les chefs d'Etat et de gouvernement devrait donc simplement formellement adopter le deal proposé.
Toujours est-il qu'une fois validé, il devra ensuite être approuvé par le Parlement britannique, exceptionnellement convoqué samedi 19 octobre. Et le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn, de même que le parti unioniste nord-irlandais DUP, ont déjà fait savoir qu'ils ne voteraient pas le texte. Si celui-ci est refusé, le Benn Act voté début septembre par les parlementaires oblige Boris Johnson à demander un report du Brexit aux Européens. Mais lui qui ne cesse de répéter qu'il fera sortir son pays de l'UE le 31 octobre s'y conformera-t-il ?
Si oui, alors un Conseil européen extraordinaire serait sans doute convoqué avant l'échéance du Brexit pour que les dirigeants de l'UE discutent d'une éventuelle extension.
Autres sujets
- Offensive turque en Syrie : quelle réaction européenne ?
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- Climat et élargissement
Toute l'Europe - 2019-10-17
Brexit: les principaux points de l'accord, adopté par l'Union Européenne
Challenges.fr - 2019-10-17
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Toujours est-il qu'une fois validé, il devra ensuite être approuvé par le Parlement britannique, exceptionnellement convoqué samedi 19 octobre. Et le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn, de même que le parti unioniste nord-irlandais DUP, ont déjà fait savoir qu'ils ne voteraient pas le texte. Si celui-ci est refusé, le Benn Act voté début septembre par les parlementaires oblige Boris Johnson à demander un report du Brexit aux Européens. Mais lui qui ne cesse de répéter qu'il fera sortir son pays de l'UE le 31 octobre s'y conformera-t-il ?
Si oui, alors un Conseil européen extraordinaire serait sans doute convoqué avant l'échéance du Brexit pour que les dirigeants de l'UE discutent d'une éventuelle extension.
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