Extraits du communiqué «… Les représentants de l’AMF ont rappelé que les maires et la population portent un intérêt particulier à la sécurité et au lien police-population, et plus largement au lien police-Nation. Pour répondre pleinement aux objectifs fixés, les maires souhaitent qu’une définition précise de la notion de sécurité soit posée afin de clarifier les attentes et la répartition des compétences de chaque acteur. L’Etat doit renforcer les moyens consacrés à la sécurité publique, qui doit rester de son domaine de compétence.
Si certains maires décident de s’engager dans une démarche d’appui en créant une police municipale, cette dernière doit agir en complémentarité des forces de police ou de gendarmerie et non en substitution, au besoin via une contractualisation accrue. Toutefois, cette contractualisation ne doit pas conduire à un déséquilibre entre communes riches et communes moins aisées, avec un service public inégal d’une collectivité à l’autre et donc une sécurité à deux vitesses.
La question de la place de la police municipale dans le continuum de sécurité, celle de ses compétences, de ses moyens et du recrutement de ses agents sont des thématiques centrales qui ne peuvent être dissociées de l’évolution de l’organisation, et de la doctrine d’emploi, de la police nationale ou de la gendarmerie. C’est pourquoi, l’AMF demande qu’une table ronde ou un moment d’échange soit plus spécifiquement dédié à la police municipale et à toutes ces questions.
Par ailleurs, l’AMF demande que les forces de sécurité intérieure ne se désengagent pas du traitement de la délinquance du quotidien qui est un vecteur de proximité et le gage d’une bonne connaissance de la population de leur circonscription. Les policiers et les gendarmes doivent retrouver une présence visible sur la voie publique.
L’AMF souligne l’importance de mener une vraie réflexion sur la notion d’adhésion à l’autorité. Le renforcement du lien maire-procureur et une meilleure complémentarité d’action avec les services de sécurité de l’Etat participeront en outre à la réaffirmation de l’autorité des maires sur leurs territoires…»
AMF >> Communiqué complet
Si certains maires décident de s’engager dans une démarche d’appui en créant une police municipale, cette dernière doit agir en complémentarité des forces de police ou de gendarmerie et non en substitution, au besoin via une contractualisation accrue. Toutefois, cette contractualisation ne doit pas conduire à un déséquilibre entre communes riches et communes moins aisées, avec un service public inégal d’une collectivité à l’autre et donc une sécurité à deux vitesses.
La question de la place de la police municipale dans le continuum de sécurité, celle de ses compétences, de ses moyens et du recrutement de ses agents sont des thématiques centrales qui ne peuvent être dissociées de l’évolution de l’organisation, et de la doctrine d’emploi, de la police nationale ou de la gendarmerie. C’est pourquoi, l’AMF demande qu’une table ronde ou un moment d’échange soit plus spécifiquement dédié à la police municipale et à toutes ces questions.
Par ailleurs, l’AMF demande que les forces de sécurité intérieure ne se désengagent pas du traitement de la délinquance du quotidien qui est un vecteur de proximité et le gage d’une bonne connaissance de la population de leur circonscription. Les policiers et les gendarmes doivent retrouver une présence visible sur la voie publique.
L’AMF souligne l’importance de mener une vraie réflexion sur la notion d’adhésion à l’autorité. Le renforcement du lien maire-procureur et une meilleure complémentarité d’action avec les services de sécurité de l’Etat participeront en outre à la réaffirmation de l’autorité des maires sur leurs territoires…»
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