
Placée sur la liste des espèces invasives préoccupantes par l’Union européenne, la berce du Caucase présente à la fois des risques pour la flore des milieux qu’elle colonise, mais également des risques pour la santé humaine.
Plante de la famille de la carotte (Ombellifères), elle peut atteindre jusqu’à 4 mètres de haut et sa sève peut provoquer des brûlures de la peau (phyto-dermatites).
Une dissémination à anticiper en direction du Sud-Ouest de la France
De nouvelles introductions de la berce du Caucase depuis son aire d’origine (le Caucase) sont peu probables, mais les populations existantes en France ou dans les pays limitrophes constituent des sources notables de dissémination. L’espèce envahit des milieux perturbés par l’homme (bords de routes, prairies abandonnées), ainsi que les bords de rivières, d’où elle peut aisément se disséminer grâce aux activités humaines (transport de terre, échanges de graines entre personnes, transport le long de voies de communications, etc.).
Actuellement présente dans un large quart nord-est de la France (en particulier dans les Hauts-de-France) et dans les Alpes, la berce du Caucase progresse régulièrement vers le sud-ouest, où les conditions climatiques sont particulièrement propices à son établissement et à l’augmentation de sa densité.
Des recommandations pour limiter les risques pour la santé et l’environnement
Même si les cas semblent peu fréquents en France, la berce du Caucase peut induire des brûlures (phytodermatites) causées par le contact avec sa sève. Cette plante présente également des impacts locaux importants sur la flore des berges de rivières, des prairies et des lisières forestières. Face à ces risques, l’Anses recommande :
- La mise en place d’un système national de surveillance de la berce du Caucase, afin qu’une mise à jour régulière de son expansion et du zonage de risque soit réalisée ;
- Que les méthodes de lutte disponibles soient utilisées pour éradiquer les populations jugées prioritaires (exposition de populations humaines, zone favorable et faiblement envahie) ;
- Que, dans les cas où l’éradication ne serait pas envisageable, le contrôle de la berce du Caucase ait pour objectif de contenir ou d’affaiblir les populations en épuisant la banque de graines du sol tout en empêchant la fructification des plantes.
ANSES - Rapport complet - 2019-02-26
Plante de la famille de la carotte (Ombellifères), elle peut atteindre jusqu’à 4 mètres de haut et sa sève peut provoquer des brûlures de la peau (phyto-dermatites).
Une dissémination à anticiper en direction du Sud-Ouest de la France
De nouvelles introductions de la berce du Caucase depuis son aire d’origine (le Caucase) sont peu probables, mais les populations existantes en France ou dans les pays limitrophes constituent des sources notables de dissémination. L’espèce envahit des milieux perturbés par l’homme (bords de routes, prairies abandonnées), ainsi que les bords de rivières, d’où elle peut aisément se disséminer grâce aux activités humaines (transport de terre, échanges de graines entre personnes, transport le long de voies de communications, etc.).
Actuellement présente dans un large quart nord-est de la France (en particulier dans les Hauts-de-France) et dans les Alpes, la berce du Caucase progresse régulièrement vers le sud-ouest, où les conditions climatiques sont particulièrement propices à son établissement et à l’augmentation de sa densité.
Des recommandations pour limiter les risques pour la santé et l’environnement
Même si les cas semblent peu fréquents en France, la berce du Caucase peut induire des brûlures (phytodermatites) causées par le contact avec sa sève. Cette plante présente également des impacts locaux importants sur la flore des berges de rivières, des prairies et des lisières forestières. Face à ces risques, l’Anses recommande :
- La mise en place d’un système national de surveillance de la berce du Caucase, afin qu’une mise à jour régulière de son expansion et du zonage de risque soit réalisée ;
- Que les méthodes de lutte disponibles soient utilisées pour éradiquer les populations jugées prioritaires (exposition de populations humaines, zone favorable et faiblement envahie) ;
- Que, dans les cas où l’éradication ne serait pas envisageable, le contrôle de la berce du Caucase ait pour objectif de contenir ou d’affaiblir les populations en épuisant la banque de graines du sol tout en empêchant la fructification des plantes.
ANSES - Rapport complet - 2019-02-26
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