
Les canicules de l’été 2019 ont causé la mort de 1 435 personnes en France, selon le premier bilan de Santé publique France. Toutes les classes d’âge ont été impactées par cette surmortalité.
Des canicules intenses mais un impact modéré
41,5°C à Lille, 43,6°C à Saint-Maur, 46°C à Vérargues… Plus de la moitié des stations de Météo-France ont enregistré des records de température durant la période estivale. L’été 2019 a été marqué par deux épisodes exceptionnels de canicule du 24 juin au 7 juillet, puis du 21 au 27 juillet.
Pour la première fois depuis la mise en place du Plan national canicule en 2004, quatre départements ont été placés en vigilance rouge lors de la première canicule, et 20 départements lors de la seconde. Cela représente respectivement 7% et 35% de la population française métropolitaine.
Selon le ministère de la santé, ces canicules ont eu un impact sanitaire modéré compte tenu de leur intensité. Le premier bilan de Santé publique France fait état de 1 435 décès. Cela représente une hausse de 9,1% par rapport au taux de mortalité normalement attendu à cette période. 567 décès ont eu lieu lors de la première canicule et 868 lors de la deuxième.
Dans les départements en vigilance rouge, 572 décès ont été recensés, soit une surmortalité 50% plus élevée que dans les autres départements. Les régions Centre-Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays-de-la-Loire et Ile-de-France ont été particulièrement touchées par ces vagues de chaleur.
La première canicule a été aussi intense que celle de 2018 qui avait fait près de 1 500 décès supplémentaires. La deuxième canicule a été d’une intensité comparable à celle de 2003 qui avait causé la mort de 15 000 personnes en France, mais elle a été de plus courte durée (5 jours contre 19 en 2003).
Toutes les classes d’âge sont impactées
Les personnes de plus de 75 ans sont les plus touchées (974 décès), mais toutes les classes d’âge sont impactées.
La surmortalité des 65-74 ans est aussi importante (13,3%), notamment lors de la seconde vague de chaleur (16,4%). Tandis que les 15-44 ans ont davantage été victimes de la première canicule (17,4%).
Dix accidents du travail mortels pouvant être liés à la chaleur ont par ailleurs été notifiés par l’Inspection médicale du travail (8 lors du premier épisode et 2 lors du second). Tous étaient des hommes et la majorité travaillait en extérieur, dans le secteur du BTP et dans l’agriculture.
Santé publique France publiera un bilan plus complet de ces périodes de canicule fin septembre.
Source >> Vie Publique
Des canicules intenses mais un impact modéré
41,5°C à Lille, 43,6°C à Saint-Maur, 46°C à Vérargues… Plus de la moitié des stations de Météo-France ont enregistré des records de température durant la période estivale. L’été 2019 a été marqué par deux épisodes exceptionnels de canicule du 24 juin au 7 juillet, puis du 21 au 27 juillet.
Pour la première fois depuis la mise en place du Plan national canicule en 2004, quatre départements ont été placés en vigilance rouge lors de la première canicule, et 20 départements lors de la seconde. Cela représente respectivement 7% et 35% de la population française métropolitaine.
Selon le ministère de la santé, ces canicules ont eu un impact sanitaire modéré compte tenu de leur intensité. Le premier bilan de Santé publique France fait état de 1 435 décès. Cela représente une hausse de 9,1% par rapport au taux de mortalité normalement attendu à cette période. 567 décès ont eu lieu lors de la première canicule et 868 lors de la deuxième.
Dans les départements en vigilance rouge, 572 décès ont été recensés, soit une surmortalité 50% plus élevée que dans les autres départements. Les régions Centre-Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, Pays-de-la-Loire et Ile-de-France ont été particulièrement touchées par ces vagues de chaleur.
La première canicule a été aussi intense que celle de 2018 qui avait fait près de 1 500 décès supplémentaires. La deuxième canicule a été d’une intensité comparable à celle de 2003 qui avait causé la mort de 15 000 personnes en France, mais elle a été de plus courte durée (5 jours contre 19 en 2003).
Toutes les classes d’âge sont impactées
Les personnes de plus de 75 ans sont les plus touchées (974 décès), mais toutes les classes d’âge sont impactées.
La surmortalité des 65-74 ans est aussi importante (13,3%), notamment lors de la seconde vague de chaleur (16,4%). Tandis que les 15-44 ans ont davantage été victimes de la première canicule (17,4%).
Dix accidents du travail mortels pouvant être liés à la chaleur ont par ailleurs été notifiés par l’Inspection médicale du travail (8 lors du premier épisode et 2 lors du second). Tous étaient des hommes et la majorité travaillait en extérieur, dans le secteur du BTP et dans l’agriculture.
Santé publique France publiera un bilan plus complet de ces périodes de canicule fin septembre.
Source >> Vie Publique
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