
Une équipe internationale impliquant des chercheurs de l’Inra et du CNRS révèle le rôle capital de la diversité végétale des espèces rares et de leur histoire évolutive pour le maintien d’écosystèmes dits "multifonctionnels". Issus de l’observation de 123 sites dans le monde, ces travaux démontrent l’importance de la biodiversité au travers de ses composantes taxonomiques, fonctionnelles et phylogénétiques sur le fonctionnement des écosystèmes. Publiés dans la revue PNAS, ces résultats mettent en lumière l’importance de conserver les espèces rares afin de protéger l’intégrité du fonctionnement des écosystèmes.
Maintenir la capacité des écosystèmes à fournir de multiples fonctions écosystémiques de manière simultanée (multifonctionnalité) - comme la transformation, le recyclage et le stockage de nutriments ou la production biologique - constitue un enjeu environnemental, économique et sociétal de premier plan dans le contexte de changements globaux actuels et de crise de la biodiversité.
Au-delà du nombre d’espèces végétales dans un écosystème, il est nécessaire de tenir compte du rôle fonctionnel de ces espèces au travers de l’ensemble des composantes qui les caractérisent : morphologiques, physiologiques ou phylogénétiques (liens de parenté entre espèces à travers l’évolution). Si de par leur forte biomasse, les espèces les plus abondantes - dites dominantes - jouent un rôle prédominant sur l’écosystème, de nombreuses espèces moins abondantes ou rares pourraient avoir un rôle non-négligeable, notamment sur la multifonctionnalité des écosystèmes.
INRA - Article complet - 2019-04-09
Maintenir la capacité des écosystèmes à fournir de multiples fonctions écosystémiques de manière simultanée (multifonctionnalité) - comme la transformation, le recyclage et le stockage de nutriments ou la production biologique - constitue un enjeu environnemental, économique et sociétal de premier plan dans le contexte de changements globaux actuels et de crise de la biodiversité.
Au-delà du nombre d’espèces végétales dans un écosystème, il est nécessaire de tenir compte du rôle fonctionnel de ces espèces au travers de l’ensemble des composantes qui les caractérisent : morphologiques, physiologiques ou phylogénétiques (liens de parenté entre espèces à travers l’évolution). Si de par leur forte biomasse, les espèces les plus abondantes - dites dominantes - jouent un rôle prédominant sur l’écosystème, de nombreuses espèces moins abondantes ou rares pourraient avoir un rôle non-négligeable, notamment sur la multifonctionnalité des écosystèmes.
INRA - Article complet - 2019-04-09
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