Alors que le premier ministre fait suspendre le Parlement pendant cinq semaines avant la sortie programmée de l’UE pour le 31 octobre, les députés britanniques contre-attaquent.
C’est une guerre de tranchées, à moins que ce ne soit une blitzkrieg, qui s’est engagée entre le Parlement britannique et le premier ministre. Boris Johnson a tiré le premier en faisant suspendre le Parlement pendant cinq semaines, à partir du 9 septembre, à peine une semaine après le début de la session parlementaire.
Les députés ont riposté mardi 3 septembre, d’abord en faisant perdre sa majorité au premier ministre - avec le départ en pleine allocution de Boris Johnson du député conservateur Phillip Lee vers les sièges des libéraux-démocrates pro-UE ; puis en votant la reprise en main du calendrier par le Parlement. Enfin, en votant un texte qui contraint le premier ministre à aller réclamer un report de la date du Brexit au 31 janvier 2020, lui qui proclamait vouloir une sortie de l’UE coûte que coûte le 31 octobre.
Trouver un accord avec l’UE risque d’être délicat car si Bruxelles a annoncé de longue date qu’il n’était pas question de renégocier celui construit pendant deux ans avec Theresa May.
Le Monde - Article complet - 2019-09-06
C’est une guerre de tranchées, à moins que ce ne soit une blitzkrieg, qui s’est engagée entre le Parlement britannique et le premier ministre. Boris Johnson a tiré le premier en faisant suspendre le Parlement pendant cinq semaines, à partir du 9 septembre, à peine une semaine après le début de la session parlementaire.
Les députés ont riposté mardi 3 septembre, d’abord en faisant perdre sa majorité au premier ministre - avec le départ en pleine allocution de Boris Johnson du député conservateur Phillip Lee vers les sièges des libéraux-démocrates pro-UE ; puis en votant la reprise en main du calendrier par le Parlement. Enfin, en votant un texte qui contraint le premier ministre à aller réclamer un report de la date du Brexit au 31 janvier 2020, lui qui proclamait vouloir une sortie de l’UE coûte que coûte le 31 octobre.
Trouver un accord avec l’UE risque d’être délicat car si Bruxelles a annoncé de longue date qu’il n’était pas question de renégocier celui construit pendant deux ans avec Theresa May.
Le Monde - Article complet - 2019-09-06