Porté par l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) en lien avec Action Logement, ce programme de 5 milliards d’euros s’inscrit dans la réforme globale de la politique de la ville, voulue par le Président de la République, et engagée par la loi du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine.
A l’issue du conseil d’administration de l’Anru le 15 décembre dernier, deux enveloppes ont été réparties.
- Une première enveloppe de 4 milliards d’euros bénéficiera aux 200 quartiers qui présentent des enjeux lourds de requalification, de rénovation et de désenclavement.
- Une seconde enveloppe de 850 millions d’euros sera inscrite dans les contrats de plan Etat/Région pour accompagner environ 200 projets d’intérêt régional qui seront définis après consultation des collectivités territoriales. D’ores et déjà, 55 d’entre eux ont été identifiés. Enfin, 150 millions d’euros seront dédiés aux études, à la fois sur les projets nationaux et régionaux.
Ces quartiers, qu’ils soient situés dans l’hexagone ou dans les outre-mer, dans le centre ou en périphérie des grandes agglomérations, dans des villes moyennes ou dans des centres anciens dégradés, dans des communes périurbaines ou dans des cités minières, définissent le cœur de cible de la nouvelle géographie de la politique de la ville. C’est sur ces 1500 quartiers prioritaires, que l’Etat entend concentrer l’intervention publique.
Le Gouvernement n’entend pas seulement rénover ces quartiers, mais bien les renouveler. Les projets identifiés constitueront le volet urbain des futurs contrats de ville qui seront signés au premier semestre 2015 dans près de 400 agglomérations. Ils répondront aux exigences de cohésion sociale et de développement économique du territoire (mixité sociale et fonctionnelle, accompagnement des ménages en difficulté, implantation d’activités économiques, clauses d’insertion par l’emploi…). Ces projets seront également exemplaires en matière de développement durable et d’innovation urbaine (bâtiments à haute performance environnementale, équipements publics, espaces verts, mobilité durable ou encore ville connectée). Pour fédérer les acteurs de la ville durable et faire des quartiers les lieux où se réinvente la ville, le Gouvernement a d’ailleurs choisi de confier à l’Anru la préfiguration d’un nouvel Institut de la ville durable.
Enfin, le Gouvernement n’agit pas seulement sur le bâti, mais entend remettre l’urbain au service de l’humain. C’est pour cela que, lors de son déplacement le 16 décembre à Lens et Boulogne-sur-Mer, le Président de la République a fixé le cadre et donné les moyens d’une participation et d’une expertise citoyenne sur chaque projet, de sa conception jusqu’à son évaluation. Les conseils citoyens en cours de constitution dans tous les quartiers de la politique de la ville, et les maisons de projet qui seront ouvertes dans chaque quartier bénéficiant du programme, porteront cette ambition d’une intervention renforcée de ceux pour qui les acteurs publics entendent conduire cette politique.
Conseil des ministres - Communication - 2014-12-17
A l’issue du conseil d’administration de l’Anru le 15 décembre dernier, deux enveloppes ont été réparties.
- Une première enveloppe de 4 milliards d’euros bénéficiera aux 200 quartiers qui présentent des enjeux lourds de requalification, de rénovation et de désenclavement.
- Une seconde enveloppe de 850 millions d’euros sera inscrite dans les contrats de plan Etat/Région pour accompagner environ 200 projets d’intérêt régional qui seront définis après consultation des collectivités territoriales. D’ores et déjà, 55 d’entre eux ont été identifiés. Enfin, 150 millions d’euros seront dédiés aux études, à la fois sur les projets nationaux et régionaux.
Ces quartiers, qu’ils soient situés dans l’hexagone ou dans les outre-mer, dans le centre ou en périphérie des grandes agglomérations, dans des villes moyennes ou dans des centres anciens dégradés, dans des communes périurbaines ou dans des cités minières, définissent le cœur de cible de la nouvelle géographie de la politique de la ville. C’est sur ces 1500 quartiers prioritaires, que l’Etat entend concentrer l’intervention publique.
Le Gouvernement n’entend pas seulement rénover ces quartiers, mais bien les renouveler. Les projets identifiés constitueront le volet urbain des futurs contrats de ville qui seront signés au premier semestre 2015 dans près de 400 agglomérations. Ils répondront aux exigences de cohésion sociale et de développement économique du territoire (mixité sociale et fonctionnelle, accompagnement des ménages en difficulté, implantation d’activités économiques, clauses d’insertion par l’emploi…). Ces projets seront également exemplaires en matière de développement durable et d’innovation urbaine (bâtiments à haute performance environnementale, équipements publics, espaces verts, mobilité durable ou encore ville connectée). Pour fédérer les acteurs de la ville durable et faire des quartiers les lieux où se réinvente la ville, le Gouvernement a d’ailleurs choisi de confier à l’Anru la préfiguration d’un nouvel Institut de la ville durable.
Enfin, le Gouvernement n’agit pas seulement sur le bâti, mais entend remettre l’urbain au service de l’humain. C’est pour cela que, lors de son déplacement le 16 décembre à Lens et Boulogne-sur-Mer, le Président de la République a fixé le cadre et donné les moyens d’une participation et d’une expertise citoyenne sur chaque projet, de sa conception jusqu’à son évaluation. Les conseils citoyens en cours de constitution dans tous les quartiers de la politique de la ville, et les maisons de projet qui seront ouvertes dans chaque quartier bénéficiant du programme, porteront cette ambition d’une intervention renforcée de ceux pour qui les acteurs publics entendent conduire cette politique.
Conseil des ministres - Communication - 2014-12-17