La loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 (MAPTAM) a créé une collectivité à statut particulier sur le périmètre de la communauté urbaine de Lyon, en lieu et place de cette dernière et du département du Rhône. Cette collectivité à statut particulier, dénommée métropole de Lyon, a été créée au 1er janvier 2015 et exerce les compétences relevant de l'ancien établissement public de coopération intercommunale et du département. Ainsi, sur le territoire de la métropole de Lyon, cette réforme a permis la suppression d'un échelon, et l'exercice par une même entité des compétences départementales et intercommunales a démontré qu'il permettait des synergies et des mutualisations de services.
Une réflexion a donc été engagée sur la possibilité d'étendre ce modèle à plusieurs métropoles régies par les articles L. 5217-1 et suivants du CGCT et à leur département respectif. En effet, rassembler dans une collectivité unique les attributions des métropoles à vocation européenne et des départements, sur des zones très urbanisées, viserait à favoriser le rayonnement des entités urbaines les plus importantes, mais aussi à permettre un exercice plus intégré et plus efficace de leurs compétences, dans un objectif d'amélioration de la qualité du service public. Ces métropoles devraient nécessairement participer à une solidarité nationale et territoriale accrue. Les concertations sur ce sujet sont toujours en cours.
En tout état de cause, seul un nombre limité de territoires pourraient être concernés, et si cette réforme devait voir le jour, il ne s'agirait en aucun cas de déséquilibrer la représentativité des territoires moins urbanisés. Une solidarité financière entre la métropole et le département devrait être assurée, de manière à ce que le département conserve ses moyens et toute sa capacité d'action en matière de solidarité humaine et territoriale.
De manière plus générale, le Gouvernement s'est engagé à ce qu'aucune décision concernant les collectivités territoriales ne soit prise sans que ces dernières n'aient au préalable été consultées.
Sénat - R.M. N° 07136 - 2019-03-07
Une réflexion a donc été engagée sur la possibilité d'étendre ce modèle à plusieurs métropoles régies par les articles L. 5217-1 et suivants du CGCT et à leur département respectif. En effet, rassembler dans une collectivité unique les attributions des métropoles à vocation européenne et des départements, sur des zones très urbanisées, viserait à favoriser le rayonnement des entités urbaines les plus importantes, mais aussi à permettre un exercice plus intégré et plus efficace de leurs compétences, dans un objectif d'amélioration de la qualité du service public. Ces métropoles devraient nécessairement participer à une solidarité nationale et territoriale accrue. Les concertations sur ce sujet sont toujours en cours.
En tout état de cause, seul un nombre limité de territoires pourraient être concernés, et si cette réforme devait voir le jour, il ne s'agirait en aucun cas de déséquilibrer la représentativité des territoires moins urbanisés. Une solidarité financière entre la métropole et le département devrait être assurée, de manière à ce que le département conserve ses moyens et toute sa capacité d'action en matière de solidarité humaine et territoriale.
De manière plus générale, le Gouvernement s'est engagé à ce qu'aucune décision concernant les collectivités territoriales ne soit prise sans que ces dernières n'aient au préalable été consultées.
Sénat - R.M. N° 07136 - 2019-03-07