Santé publique France publie deux nouveaux rapports : le premier traite de l’exposition de la population aux canicules et de ses répercussions sur la mortalité entre 1970 et 2013; le deuxième évalue la surmortalité pendant les canicules des étés 2006 et 2015.
La mortalité et le recours aux soins augmentent quand il fait chaud. Des températures très extrêmes, comme celles rencontrées pendant les vagues de chaleur, peuvent se traduire à une surmortalité rapide et très importante. C’est ce qui est arrivé en août 2003 où une surmortalité d’environ 15 000 décès a été observée. Le plan national canicule (PNC) a été mis en place puis en 2004, le système d’alerte canicule et santé (Sacs) a été construit par Météo-France et Santé publique France. Tous deux permettent d’anticiper les vagues de chaleur et de réduire leurs conséquences en mobilisant tout le pays en cas de chaleur intense (vigilance orange ou rouge).
Évolution depuis 1970
L’étude "Évolutions de l’exposition aux canicules et de la mortalité associée en France métropolitaine entre 1970 et 2013 " a recensé l’ensemble des canicules survenues en métropole dans les 40 dernières années, en utilisant rétrospectivement l’approche du système d’alerte canicule et santé.
Les résultats soulignent une augmentation nette du nombre de canicules et de la population exposée au fil des décennies. Au niveau national, la taille de la population exposée à au moins une canicule par an a doublé entre la décennie 1974-1983 et la décennie 2004-2013. Avant la mise en œuvre du plan canicule en 2004, on observait en moyenne 18 canicules départementales par an. Depuis 2004, on en observe en moyenne 40 par an.
Près de 32 000 décès en excès sont observés sur l’ensemble des 921 canicules identifiées entre 1974 et 2013, dont la moitié en 2003 qui demeure sans aucun équivalent historique.
Les bilans annuels du système d’alerte canicule et santé permettent de compléter la série pour les années les plus récentes. Les années 2015, 2016, 2017 et 2018 ont été marquées par des canicules conséquentes totalisant près de 4 000 décès en excès…
Santé Publique France - Analyse complète - 2019-04-25
La mortalité et le recours aux soins augmentent quand il fait chaud. Des températures très extrêmes, comme celles rencontrées pendant les vagues de chaleur, peuvent se traduire à une surmortalité rapide et très importante. C’est ce qui est arrivé en août 2003 où une surmortalité d’environ 15 000 décès a été observée. Le plan national canicule (PNC) a été mis en place puis en 2004, le système d’alerte canicule et santé (Sacs) a été construit par Météo-France et Santé publique France. Tous deux permettent d’anticiper les vagues de chaleur et de réduire leurs conséquences en mobilisant tout le pays en cas de chaleur intense (vigilance orange ou rouge).
Évolution depuis 1970
L’étude "Évolutions de l’exposition aux canicules et de la mortalité associée en France métropolitaine entre 1970 et 2013 " a recensé l’ensemble des canicules survenues en métropole dans les 40 dernières années, en utilisant rétrospectivement l’approche du système d’alerte canicule et santé.
Les résultats soulignent une augmentation nette du nombre de canicules et de la population exposée au fil des décennies. Au niveau national, la taille de la population exposée à au moins une canicule par an a doublé entre la décennie 1974-1983 et la décennie 2004-2013. Avant la mise en œuvre du plan canicule en 2004, on observait en moyenne 18 canicules départementales par an. Depuis 2004, on en observe en moyenne 40 par an.
Près de 32 000 décès en excès sont observés sur l’ensemble des 921 canicules identifiées entre 1974 et 2013, dont la moitié en 2003 qui demeure sans aucun équivalent historique.
Les bilans annuels du système d’alerte canicule et santé permettent de compléter la série pour les années les plus récentes. Les années 2015, 2016, 2017 et 2018 ont été marquées par des canicules conséquentes totalisant près de 4 000 décès en excès…
Santé Publique France - Analyse complète - 2019-04-25