
Le travail de la bourse aux arbres consiste à éviter les coupes accompagnant les échanges de terres entre exploitants agricoles lors des remembrements. L’analyse par Léo Magnin de son fonctionnement montre une façon de gérer les conflits entre protection environnementale et propriété individuelle.
Ce mardi 6 février 2018, le village auvergnat de La Siouve (Puy-de-Dôme) se réveille avec un thermomètre négatif. Il est 9 heures du matin. Une quinzaine d’éleveurs et de propriétaires terriens se rassemblent sous un chêne en bordure d’un croisement boudé par la circulation routière. Béret noir, lunettes orange, bottes en caoutchouc et veste kaki tachetée de boue séchée, Stéphane Hékimian, 46 ans, avance à leur rencontre et accompagne invariablement sa poignée de main des mêmes mots : "Stéphane, de la Mission Haies" Les retardataires arrivent au compte-gouttes, saluent silencieusement leurs voisins déjà présents. Stéphane apostrophe son auditoire champêtre d’un énergique : "Bon, vous savez pourquoi on est là ? Pour une bourse d’échange d’arbres simplifiée."
Au sommaire
Les arbres, victimes routinières des remembrements
Une bourse d’arbres simplifiée : comment parler pour sauver les arbres ?
Adopter le point de vue des agriculteurs
Transmettre un savoir pratique sur les arbres et les haies
Le bluff réglementaire
Parler pour l’environnement
Métropolitiques/Léo Magnin - Article complet - 2019-03-18
Ce mardi 6 février 2018, le village auvergnat de La Siouve (Puy-de-Dôme) se réveille avec un thermomètre négatif. Il est 9 heures du matin. Une quinzaine d’éleveurs et de propriétaires terriens se rassemblent sous un chêne en bordure d’un croisement boudé par la circulation routière. Béret noir, lunettes orange, bottes en caoutchouc et veste kaki tachetée de boue séchée, Stéphane Hékimian, 46 ans, avance à leur rencontre et accompagne invariablement sa poignée de main des mêmes mots : "Stéphane, de la Mission Haies" Les retardataires arrivent au compte-gouttes, saluent silencieusement leurs voisins déjà présents. Stéphane apostrophe son auditoire champêtre d’un énergique : "Bon, vous savez pourquoi on est là ? Pour une bourse d’échange d’arbres simplifiée."
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Les arbres, victimes routinières des remembrements
Une bourse d’arbres simplifiée : comment parler pour sauver les arbres ?
Adopter le point de vue des agriculteurs
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Métropolitiques/Léo Magnin - Article complet - 2019-03-18
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