
Un portefeuille très (ou trop) large. Deux affaires jugées gênantes par les eurodéputés... La Française Sylvie Goulard (La République en marche) n'a pas réussi, au terme de deux auditions, à convaincre les eurodéputés de l'adouber en tant que future commissaire au Marché intérieur.
Après un premier passage devant les commissions Marché intérieur, Industrie, Culture et Justice du Parlement européen, la candidate désignée par la France avait été invitée à se représenter devant les eurodéputés le 10 octobre.
Ces derniers n'ont pas manqué, comme au premier tour, de la questionner sur deux affaires risquant selon eux de perturber son futur mandat : une rémunération controversée par un think tank américain, touchée alors que Sylvie Goulard était eurodéputée ; et une enquête en cours sur l'emploi présumé fictif d'un collaborateur du MoDem (l'ancien parti de Mme Goulard) au Parlement européen. En 2017, le risque d'être mise en examen avait poussée la Française à démissionner - au bout de quelques mois - de son poste de ministre de la Défense d'Emmanuel Macron. Sur la scène européenne, plusieurs voix s'étaient élevées lorsque le président français avait finalement proposé, début septembre 2019, de la nommer comme future commissaire.
Après une heure et demie supplémentaire d'audition, la candidature de Sylvie Goulard a donc été rejetée le 10 octobre à une large majorité (82 voix contre, 29 pour, 1 abstention). Une première pour un candidat français.
Dès lors, Ursula von der Leyen, la future présidente de la Commission européenne, devrait demander à la France de lui présenter une nouvelle candidature. A moins qu'elle estime qu'un changement de portefeuille suffise. Ou qu'elle choisisse de ne pas suivre la recommandation des eurodéputés ? Dans ce cas, c'est l'ensemble du collège des futurs commissaires, soumis à un vote d'approbation du Parlement européen en session plénière (en principe le 23 octobre) qui pourrait être retoqué.
Si la France désigne un nouveau commissaire, ce dernier devra repasser toutes les étapes nécessaires avant son éventuelle entrée en fonction : un contrôle de ses intérêts financiers par la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, puis une audition devant les commissions spécialisées concernées par le portefeuille qui lui aura été attribué.
Toute l'EUROPE - Article complet - 2019-10-10
La candidature de Sylvie Goulard à la Commission européenne largement rejetée par les eurodéputés
Le Monde - Article complet - 2019-10-10
Après un premier passage devant les commissions Marché intérieur, Industrie, Culture et Justice du Parlement européen, la candidate désignée par la France avait été invitée à se représenter devant les eurodéputés le 10 octobre.
Ces derniers n'ont pas manqué, comme au premier tour, de la questionner sur deux affaires risquant selon eux de perturber son futur mandat : une rémunération controversée par un think tank américain, touchée alors que Sylvie Goulard était eurodéputée ; et une enquête en cours sur l'emploi présumé fictif d'un collaborateur du MoDem (l'ancien parti de Mme Goulard) au Parlement européen. En 2017, le risque d'être mise en examen avait poussée la Française à démissionner - au bout de quelques mois - de son poste de ministre de la Défense d'Emmanuel Macron. Sur la scène européenne, plusieurs voix s'étaient élevées lorsque le président français avait finalement proposé, début septembre 2019, de la nommer comme future commissaire.
Après une heure et demie supplémentaire d'audition, la candidature de Sylvie Goulard a donc été rejetée le 10 octobre à une large majorité (82 voix contre, 29 pour, 1 abstention). Une première pour un candidat français.
Dès lors, Ursula von der Leyen, la future présidente de la Commission européenne, devrait demander à la France de lui présenter une nouvelle candidature. A moins qu'elle estime qu'un changement de portefeuille suffise. Ou qu'elle choisisse de ne pas suivre la recommandation des eurodéputés ? Dans ce cas, c'est l'ensemble du collège des futurs commissaires, soumis à un vote d'approbation du Parlement européen en session plénière (en principe le 23 octobre) qui pourrait être retoqué.
Si la France désigne un nouveau commissaire, ce dernier devra repasser toutes les étapes nécessaires avant son éventuelle entrée en fonction : un contrôle de ses intérêts financiers par la commission des Affaires juridiques du Parlement européen, puis une audition devant les commissions spécialisées concernées par le portefeuille qui lui aura été attribué.
Toute l'EUROPE - Article complet - 2019-10-10
La candidature de Sylvie Goulard à la Commission européenne largement rejetée par les eurodéputés
Le Monde - Article complet - 2019-10-10
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