
Elue à la présidence de la Commission européenne avec une poignée de voix d'avance, Ursula von der Leyen se prépare à un début de mandat compliqué. Considérée a priori comme peu légitime par les 49 % de députés qui ont voté contre elle, la nouvelle tête de l'exécutif européen doit en outre composer avec un Parlement divisé. Celui-ci devra pourtant élire le nouveau collège de commissaires et voter ses propositions de lois.
Encore inconnue de la plupart des Européens il y a quelques semaines, l'Allemande Ursula von der Leyen, "fidèle de Mme Merkel" (Le Monde ), a été élue à la tête de la Commission européenne ce mardi 16 juillet. Avec 383 voix sur 747, elle a néanmoins obtenu "la marge la plus faible" d'un candidat à la présidence de l'institution, note Politico .
Une figure pro-européenne qui divise
La nouvelle présidente de la Commission est une figure qui ne fait pas consensus, aussi bien dans son pays qu'en Europe, où ses idées d'inspiration fédéraliste ne sont pas majoritaires.
Pour les populistes, elle est une "candidate mal élue (…), signe de l’affaiblissement d’une Europe qu’ils dénoncent". Tandis que "la gauche de la gauche" conclut de l'opposition de près de la moitié des députés "une rébellion démocratique, celle d’un Parlement européen en ébullition", décrypte RFI . En France, seuls 29 élus sur 74 ont voté pour elle, souligne Euractiv .
Commissaires antieuropéens
Celle qui entrera "en fonction le 1er novembre" devra néanmoins d'ici là "constituer une nouvelle Commission", composée d'un commissaire choisi par chaque Etat membre (Le Figaro ). Une tâche qui s'avère pour le moins difficile au vu des revendications des différents pays et groupes politiques…
Toute l'Europe - Article complet - 2019-07-18
Encore inconnue de la plupart des Européens il y a quelques semaines, l'Allemande Ursula von der Leyen, "fidèle de Mme Merkel" (Le Monde ), a été élue à la tête de la Commission européenne ce mardi 16 juillet. Avec 383 voix sur 747, elle a néanmoins obtenu "la marge la plus faible" d'un candidat à la présidence de l'institution, note Politico .
Une figure pro-européenne qui divise
La nouvelle présidente de la Commission est une figure qui ne fait pas consensus, aussi bien dans son pays qu'en Europe, où ses idées d'inspiration fédéraliste ne sont pas majoritaires.
Pour les populistes, elle est une "candidate mal élue (…), signe de l’affaiblissement d’une Europe qu’ils dénoncent". Tandis que "la gauche de la gauche" conclut de l'opposition de près de la moitié des députés "une rébellion démocratique, celle d’un Parlement européen en ébullition", décrypte RFI . En France, seuls 29 élus sur 74 ont voté pour elle, souligne Euractiv .
Commissaires antieuropéens
Celle qui entrera "en fonction le 1er novembre" devra néanmoins d'ici là "constituer une nouvelle Commission", composée d'un commissaire choisi par chaque Etat membre (Le Figaro ). Une tâche qui s'avère pour le moins difficile au vu des revendications des différents pays et groupes politiques…
Toute l'Europe - Article complet - 2019-07-18
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