Augmentation des prix du funéraire, essor de la thanatopraxie et mutualisation pour une meilleure gestion des cimetières ont été les 3 temps forts du colloque funéraire annuel du SIFUREP
La thanatopraxie concerne 1 décès sur 3 : chaque année, 200 000 actes de thanatopraxie sont pratiqués pour 545 000 décès. Une pratique en augmentation de 7 à 10% par an dont le coût moyen serait de 300 à 400 euros représentant 10% des frais d’obsèques. Une activité qui génère 6% du chiffre d’affaires des sociétés funéraires.
Principales propositions du rapport:
- mettre fin à la spécificité du modèle français en interdisant les soins à domicile, la France étant le seul pays à les autoriser et de ne les admettre que dans les seuls lieux dédiés que sont les chambres funéraires et les chambres mortuaires ;
- permettre les soins de conservation aux porteurs du VIH ou de l’hépatite virale ;
- meilleure protection et formation pour les acteurs ;
- renforcer le droit à l’information des familles.
Gestion des cimetières et mutualisation
Equipements publics parmi les plus fréquentés dans une commune, les cimetières doivent tenir compte des évolutions législatives, des pratiques funéraires et des enjeux environnementaux pour s’insérer dans le tissu urbain, social et paysager de chaque commune.
Le SIFUREP a présenté aux villes les possibilités offertes pour mieux gérer et faire évoluer leurs cimetières :
- la centrale d’achat : qui compte aujourd’hui 20 collectivités adhérentes,
- la convention de coopération, pour conseiller et assister la ville,
- le transfert au syndicat de la compétence cimetière..
SIFUREP - 2014-10-21