Depuis une vingtaine d’années, aux côtés de phénomènes naturels adverses et de risques industriels majeurs, de nouvelles menaces sourdent, traduisant des risques multiformes, multidimensionnels, d’une complexité toujours grandissante, souvent invisibles parfois imperceptibles, donc difficiles à identifier, appréhender, prévoir, circonscrire et gérer. La pandémie de Covid-19 en est une illustration.
Dans ce contexte, l’observation des attentes des citoyens vis-à-vis de la puissance publique et des comportements s’exprimant durant la crise sanitaire fait ressortir le rôle clé de la proximité et de la coopération pour parvenir à prendre la mesure des potentiels risques à venir et à les limiter, notamment dans les domaines environnementaux et sanitaires.
Pour reprendre les mots du président de la République Emmanuel Macron, le moment est venu de réfléchir à une "nouvelle donne territoriale", car "Tout ne peut pas être décidé si souvent à Paris" admettait-il le 14 juin dernier lors de son allocution télévisée.
L’adoption de la loi "Engagement et proximité" en décembre 2019 et les concertations sur le projet de loi "3D" (décentralisation, différenciation, déconcentration) démarrées en janvier dernier avaient déjà ouvert la voie au rééquilibrage des responsabilités entre échelon national et local.
Dans un contexte caractérisé d’une part par l’expression d’une volonté d’implication locale forte - à la fois au niveau du rôle octroyé aux acteurs de proximité et aux membres de la société civile, comme en atteste l’organisation de la convention citoyenne pour le climat - et, d’autre part, par le récent retour en force de l’État, la question du juste degré de décentralisation des politiques publiques est posée.
Au sommaire de cet article
- A chaque échelon son rôle
- Une prime à la proximité
- Une coopération nécessaire
Source >> The Conversation / Florence Lachet-Touya
Article sous licence Creative Commons
Dans ce contexte, l’observation des attentes des citoyens vis-à-vis de la puissance publique et des comportements s’exprimant durant la crise sanitaire fait ressortir le rôle clé de la proximité et de la coopération pour parvenir à prendre la mesure des potentiels risques à venir et à les limiter, notamment dans les domaines environnementaux et sanitaires.
Pour reprendre les mots du président de la République Emmanuel Macron, le moment est venu de réfléchir à une "nouvelle donne territoriale", car "Tout ne peut pas être décidé si souvent à Paris" admettait-il le 14 juin dernier lors de son allocution télévisée.
L’adoption de la loi "Engagement et proximité" en décembre 2019 et les concertations sur le projet de loi "3D" (décentralisation, différenciation, déconcentration) démarrées en janvier dernier avaient déjà ouvert la voie au rééquilibrage des responsabilités entre échelon national et local.
Dans un contexte caractérisé d’une part par l’expression d’une volonté d’implication locale forte - à la fois au niveau du rôle octroyé aux acteurs de proximité et aux membres de la société civile, comme en atteste l’organisation de la convention citoyenne pour le climat - et, d’autre part, par le récent retour en force de l’État, la question du juste degré de décentralisation des politiques publiques est posée.
Au sommaire de cet article
- A chaque échelon son rôle
- Une prime à la proximité
- Une coopération nécessaire
Source >> The Conversation / Florence Lachet-Touya
Article sous licence Creative Commons