
Avant les manifestations du 4 avril, le discours des syndicats d’enseignants devient de plus en plus alarmiste, tandis que le ministère tente de rassurer.
Nombre de classes et d’écoles maternelles et élémentaires ont gardé porte close, jeudi 4 avril. En grève à l’appel des cinq principaux syndicats, les enseignants protestent contre la loi qui porte le nom du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Voté par l’Assemblée nationale, le projet de loi doit encore passer au début de mai devant le Sénat.
La contestation se fait tout autant dans la rue et dans les écoles qu’en ligne, où ont circulé de manière virale, des tracts, des bandes dessinées et autres messages alarmistes sur le futur de l’école. Les syndicats d’enseignants jugent que, trop imprécis, le projet de loi Blanquer assombrit l’avenir des écoles. Le ministère, lui, tente de dissiper ce flou.
Le point sur deux points épineux de la loi : le regroupement entre écoles et collèges et les effets financiers liés à la scolarisation obligatoire dès 3 ans instaurée par la loi.
Au sommaire
Le regroupement primaire-collège
Ce que dit la loi :
Ce que craignent les opposants à la loi
Ce qu’en dit le gouvernement
Le financement des maternelles privées
Ce que dit la loi :
"L’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire constitue une extension de compétence (…) qui doit être accompagnée de ressources déterminées par la loi."
Ce qu’en dit le gouvernement…
Ce que craignent les opposants…
Le Monde /Mathilde Damgé - Article complet - 2019-04-04
Nombre de classes et d’écoles maternelles et élémentaires ont gardé porte close, jeudi 4 avril. En grève à l’appel des cinq principaux syndicats, les enseignants protestent contre la loi qui porte le nom du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. Voté par l’Assemblée nationale, le projet de loi doit encore passer au début de mai devant le Sénat.
La contestation se fait tout autant dans la rue et dans les écoles qu’en ligne, où ont circulé de manière virale, des tracts, des bandes dessinées et autres messages alarmistes sur le futur de l’école. Les syndicats d’enseignants jugent que, trop imprécis, le projet de loi Blanquer assombrit l’avenir des écoles. Le ministère, lui, tente de dissiper ce flou.
Le point sur deux points épineux de la loi : le regroupement entre écoles et collèges et les effets financiers liés à la scolarisation obligatoire dès 3 ans instaurée par la loi.
Au sommaire
Le regroupement primaire-collège
Ce que dit la loi :
Ce que craignent les opposants à la loi
Ce qu’en dit le gouvernement
Le financement des maternelles privées
Ce que dit la loi :
"L’abaissement de l’âge de l’instruction obligatoire constitue une extension de compétence (…) qui doit être accompagnée de ressources déterminées par la loi."
Ce qu’en dit le gouvernement…
Ce que craignent les opposants…
Le Monde /Mathilde Damgé - Article complet - 2019-04-04
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