En France entre 2010 et 2015, le parc de logements augmente de 1,1 % par an, soit deux fois plus vite que la population. La progression des résidences principales génère les deux tiers de cette croissance avec comme premier moteur la croissance démographique, notamment en périphérie des principales villes-centres. La réduction de la taille des ménages s’atténue et n’explique plus que 28 % de l’augmentation du parc, contre 61 % entre 1990 et 1999.
La vacance de logements a beaucoup augmenté depuis 2010 (+ 3,4 % par an) expliquant désormais 23 % du nombre de logements supplémentaires. En France, 2,8 millions de logements sont vacants, soit un taux de vacance de 8 % en 2015. La vacance est marquée dans les villes-centres et plus faible en périphérie. Elle est moins prégnante dans les aires urbaines des métropoles régionales, notamment celles où le marché de l’immobilier est tendu.
Au sommaire
- Le parc de logements augmente deux fois plus vite que la population
- Depuis 2010, les résidences principales n’expliquent plus que les deux tiers de la croissance du parc de logements
- Le dynamisme démographique, premier moteur de croissance du parc
- La progression du nombre de résidences secondaires ou occasionnelles contribue sensiblement à la croissance du parc
- Un cinquième de la variation du parc de logements est lié à l’augmentation de la vacance
- Plus de vacance de logements dans les villes-centres qu’en périphérie
- Une vacance moins marquée dans les capitales régionales et les zones tendues
INSEE - 2018-06-26
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3572689
Logements, individus, activité, mobilités scolaires et professionnelles, migrations résidentielles en 2015
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La vacance de logements a beaucoup augmenté depuis 2010 (+ 3,4 % par an) expliquant désormais 23 % du nombre de logements supplémentaires. En France, 2,8 millions de logements sont vacants, soit un taux de vacance de 8 % en 2015. La vacance est marquée dans les villes-centres et plus faible en périphérie. Elle est moins prégnante dans les aires urbaines des métropoles régionales, notamment celles où le marché de l’immobilier est tendu.
Au sommaire
- Le parc de logements augmente deux fois plus vite que la population
- Depuis 2010, les résidences principales n’expliquent plus que les deux tiers de la croissance du parc de logements
- Le dynamisme démographique, premier moteur de croissance du parc
- La progression du nombre de résidences secondaires ou occasionnelles contribue sensiblement à la croissance du parc
- Un cinquième de la variation du parc de logements est lié à l’augmentation de la vacance
- Plus de vacance de logements dans les villes-centres qu’en périphérie
- Une vacance moins marquée dans les capitales régionales et les zones tendues
INSEE - 2018-06-26
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3572689
Logements, individus, activité, mobilités scolaires et professionnelles, migrations résidentielles en 2015
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