Politique de la ville

Doc - Activité, emploi, chômage : bilan de l’année 2014 dans les quartiers prioritaires

Article ID.CiTé du 12/07/2016


Les premiers chiffres du chômage concernant les nouveaux quartiers prioritaires font état en 2014 d’une situation très dégradée dans ces territoires.


Le taux de chômage des 15-64 ans y atteint ainsi 26,7 % contre à peine 10 % dans le reste des agglomérations qui les abritent. Ce taux de chômage est également statistiquement supérieur à celui mesuré chez les résidents des anciennes Zus qui ne sont plus en nouveaux quartiers prioritaires. 

Toutes les catégories de résidents en quartiers prioritaires sont confrontées à des niveaux de chômage élevés et systématiquement supérieurs à ceux du reste des agglomérations qui les abritent. L’écart relatif est même particulièrement élevé au sein des catégories a priori les plus préservées du chômage (les non immigrés, les plus diplômés).

Parallèlement à ce chômage élevé, l’inactivité est particulièrement prégnante en quartiers prioritaires. Ainsi moins de 60 % des résidents de 15 à 64 ans sont actifs contre plus de 70 % dans le reste des agglomérations. Par rapport à ces unités urbaines environnantes, le faible emploi des quartiers prioritaires touche plus particulièrement les femmes dont à peine la moitié est en situation d’activité.

Chez les jeunes de moins de 30 ans, les NEET (ni en études ou formation, ni en emploi) représentent 36 % dans les quartiers prioritaires contre 17,4 % dans le reste des agglomérations.

Observatoire National de la Politique de la Ville (ONPV) - 2016-04-01