
Alors même qu’ils sont de plus en plus souvent primo-intervenants sur de nombreux faits et délits, force est pourtant d’admettre que le cadre d’emploi des policiers municipaux n’a pas significativement évolué depuis plus d’un quart de siècle. Dans ce contexte, la troisième force de sécurité intérieure (plus de 28 000 agents dans près de 4500 communes dont la majorité de territoires urbains) ne peut rester indéfiniment le « parent pauvre » de la sécurité publique en France.
L’amorce d’un dialogue au travers du Beauvau des polices municipales, depuis plus d’un an, sous l’égide du Gouvernement, va indéniablement dans le sens d’une confortation de leur positionnement aux côtés de la police nationale et de la gendarmerie.
Police de proximité, la police municipale doit toutefois rester « la police du maire » et ne pas se substituer aux compétences régaliennes de l’Etat, avec un principe cardinal qui doit être préservé : la libre administration des collectivités locales qui laisse le soin à chacun de définir les priorités et la doctrine d’emploi de de sa police municipale.
Partant de ces considérations, France urbaine soutient unanimement une série de propositions pour simplifier et optimiser le travail des policiers municipaux, dans le but de renforcer leur action face aux infractions du quotidien et apporter, in fine, la satisfaction d’un service rendu aux habitants.
France Urbaine -
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