Urbanisme et aménagement

Doc. / Consommations foncières : Une mesure de l’artificialisation

Article ID.CiTé du 15/09/2015



Le rythme des consommations foncières et de l’artificialisation des sols a un peu ralenti ces dernières années après un pic entre 2006 et 2008. Les sols artificialisés s’accroissent de 55 000 hectares par an néanmoins, pour atteindre près de 10% du territoire national. 

Très (trop ?) fréquemment utilisée, la formule selon laquelle l’urbanisation consommerait l’équivalent d’un département tous les sept ans méritait d’être plus approfondie. Les notions d’urbanisation, d’artificialisation, d’imperméabilisation des sols nécessitaient d’être mieux distinguées et évaluées. 

L’étude réalisée, et dont une synthèse est présentée dans la revue Agreste, montre que les espaces dits artificialisés sont constitués à raison des deux tiers de terrains imperméabilisés par l’habitat ou des constructions diverses (équipements, routes, parkings…). Les sols non bâtis atteignent 50% (sols revêtus ou stabilisés de forme linéaire), 16% sont dédiés à des sols bâtis (majoritairement des constructions basses) et le tiers restant correspond à des sols non imperméabilisés, à savoir des sols enherbés entourant les maisons (jardins) ou faisant office de jardins et parcs publics, voire de terrains de sport. L’artificialisation peut être ainsi plus ou moins aisément réversible…

Assemblée des communautés de France - Lettre d'information n°765 - 2015-09-11
AGRESTE - Accéder à l'étude
http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/primeur326.pdf