La crise de Covid-19 a eu un impact majeur sur les inégalités sociales (ISS) et territoriales de santé (ITS). Certains effets sont de nature infectieuse, en lien direct avec le virus : surmortalité dans les territoires les plus pauvres, séroprévalence, incidence. D’autres sont indirects, à l’origine d’une crise sanitaire globale: santé mentale, violences intra-familiales, sédentarité, insécurité et comportements alimentaires, retentissement scolaire.
Les effets économiques multiples, pauvreté, chômage ou encore la scolarisation sont porteurs de retentissements sur la santé à long terme. Les difficultés d’accès aux soins, des déprogrammations auront des conséquences variables selon les groupes sociaux et les territoires.
L’analyse des recommandations sanitaires pendant la crise montre cependant que les ISS et les ITS ont rarement été évoquées et n’ont pas fait l’objet de recommandations explicites, en contraste avec la priorité affichée dans la Stratégie nationale de santé. L’universalisme proportionné, comme réponse à un gradient social de santé n’a pas été pris en compte. En revanche, les associations et les collectivités territoriales, les politiques nationales et la protection sociale ont probablement été efficaces pour limiter le creusement des ISS.
L’appareil statistique n’était pas préparé à suivre l’évolution des ISS et ITS. L’effort de recherche a été considérable mais ne peut permettre un pilotage des politiques. La démocratie sanitaire a été mise à rude épreuve, qu’il s’agisse des parlementaires ou des citoyens. Le HCSP fait 22 recommandations pour la prise en compte effective des ISS et des ITS en période de crise qui a un caractère global, et qu’il importe de préparer par une politique sanitaire dans le long terme.
HCSP >> Rapport complet
Les effets économiques multiples, pauvreté, chômage ou encore la scolarisation sont porteurs de retentissements sur la santé à long terme. Les difficultés d’accès aux soins, des déprogrammations auront des conséquences variables selon les groupes sociaux et les territoires.
L’analyse des recommandations sanitaires pendant la crise montre cependant que les ISS et les ITS ont rarement été évoquées et n’ont pas fait l’objet de recommandations explicites, en contraste avec la priorité affichée dans la Stratégie nationale de santé. L’universalisme proportionné, comme réponse à un gradient social de santé n’a pas été pris en compte. En revanche, les associations et les collectivités territoriales, les politiques nationales et la protection sociale ont probablement été efficaces pour limiter le creusement des ISS.
L’appareil statistique n’était pas préparé à suivre l’évolution des ISS et ITS. L’effort de recherche a été considérable mais ne peut permettre un pilotage des politiques. La démocratie sanitaire a été mise à rude épreuve, qu’il s’agisse des parlementaires ou des citoyens. Le HCSP fait 22 recommandations pour la prise en compte effective des ISS et des ITS en période de crise qui a un caractère global, et qu’il importe de préparer par une politique sanitaire dans le long terme.
HCSP >> Rapport complet
Dans la même rubrique
-
JORF - Santé - Evolution des zones caractérisées par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l'accès aux soins pour la profession de sage-femme (modifications de l'arrêté du 17 octobre 2019
-
JORF - Santé - Protection complémentaire en matière de santé - Plafond de ressources
-
Actu - Santé - Inscrivez votre Parcours du cœur entre le 1er avril et le 30 juin
-
Actu - Santé - Les inégalités territoriales de santé se réduisent-elles à la question des « déserts médicaux » ?
-
Parl. - Interdiction des dispositifs électroniques de vapotage à usage unique