Cette note apporte un éclairage sur les résultats financiers des régions, départements, grandes villes et de leurs EPCI à fiscalité propre, sur la base des derniers comptes administratifs connus.
Les investisseurs s’intéressent au financement du secteur public local. En effet, cette nouvelle classe d’actifs leur permet à la fois de financer l’économie réelle, de se diversifier et de trouver des rendements attractifs. Toutefois, ils sont en attente d’une analyse impartiale du risque lié aux collectivités locales. Cette note a donc été conçue pour donner une vision objective de la santé financière des collectivités locales. Elle rappelle les grandes notions relatives à l’analyse financière des comptes locaux et étudie, par niveau de collectivités, les résultats financiers des derniers comptes administratifs connus, ceux de l’année 2013.
Une conjoncture économique qui reste défavorable aux collectivités locales en 2013
Les finances locales en 2013 s’inscrivent dans un contexte en tout point similaire à celui de l’année 2012. La situation économique du pays, qui se caractérise par une stagnation économique, une montée du chômage, une demande sociale accrue ou encore un marché immobilier en berne, continue d’impacter négativement les équilibres financiers locaux. Et ce d’autant plus que les dotations d’Etat sont gelées et que l’augmentation des taux de fiscalité est politiquement plus difficile.
La baisse de l’autofinancement n’empêche pas la hausse de l’effort d’investissement
L’année 2013 met en évidence la poursuite de la dégradation des principaux indicateurs financiers des grandes collectivités locales. Alors que les contraintes pesant sur l’évolution des recettes perdurent, les dépenses continuent de progresser sous l’effet de frais de personnel dynamiques et d’une demande sociale forte. Ainsi l’autofinancement du bloc local s’est à nouveau détérioré. Malgré ce resserrement de leur marge d’autofinancement, l’effort d’investissement des collectivités locales a progressé en 2013, tiré par le bloc communal et les régions. Cet accroissement de l’investissement a été financé par une hausse modérée de l’endettement et par une forte utilisation de la trésorerie constituée les années antérieures.
Arkéa Banque - 2014-12-17
Les investisseurs s’intéressent au financement du secteur public local. En effet, cette nouvelle classe d’actifs leur permet à la fois de financer l’économie réelle, de se diversifier et de trouver des rendements attractifs. Toutefois, ils sont en attente d’une analyse impartiale du risque lié aux collectivités locales. Cette note a donc été conçue pour donner une vision objective de la santé financière des collectivités locales. Elle rappelle les grandes notions relatives à l’analyse financière des comptes locaux et étudie, par niveau de collectivités, les résultats financiers des derniers comptes administratifs connus, ceux de l’année 2013.
Une conjoncture économique qui reste défavorable aux collectivités locales en 2013
Les finances locales en 2013 s’inscrivent dans un contexte en tout point similaire à celui de l’année 2012. La situation économique du pays, qui se caractérise par une stagnation économique, une montée du chômage, une demande sociale accrue ou encore un marché immobilier en berne, continue d’impacter négativement les équilibres financiers locaux. Et ce d’autant plus que les dotations d’Etat sont gelées et que l’augmentation des taux de fiscalité est politiquement plus difficile.
La baisse de l’autofinancement n’empêche pas la hausse de l’effort d’investissement
L’année 2013 met en évidence la poursuite de la dégradation des principaux indicateurs financiers des grandes collectivités locales. Alors que les contraintes pesant sur l’évolution des recettes perdurent, les dépenses continuent de progresser sous l’effet de frais de personnel dynamiques et d’une demande sociale forte. Ainsi l’autofinancement du bloc local s’est à nouveau détérioré. Malgré ce resserrement de leur marge d’autofinancement, l’effort d’investissement des collectivités locales a progressé en 2013, tiré par le bloc communal et les régions. Cet accroissement de l’investissement a été financé par une hausse modérée de l’endettement et par une forte utilisation de la trésorerie constituée les années antérieures.
Arkéa Banque - 2014-12-17