À la fin du quatrième trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 305,3 Md€, soit une augmentation de 3,8 Md€ (après arrondi), après +71,7 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 113,0 %, après 113,6 % au troisième trimestre 2024. Contrairement au trimestre précédent, l’augmentation de la dette publique s’accompagne d’une baisse de la trésorerie des administrations publiques (-11,3 Md€) et, dans une moindre mesure, des autres actifs, si bien que la dette nette augmente un peu plus que la dette brute (+16,1 Md€) et s’établit à 104,7 % du PIB.
La dette des administrations publiques locales augmente
Au quatrième trimestre 2024 la dette publique des administrations publiques locales (Apul) augmente de 11,9 Md€, après +1,3 Md€ au trimestre précédent (après arrondi). Elle recouvre une augmentation des crédits de long terme (+10,9 Md€) et des titres de long terme (+1,0 Md€).
Les communes s’endettent (+4,1 Md€), ainsi que les départements (+3,0 Md€), les régions (+2,1 Md€) et les syndicats (+0,5 Md€). Les organismes divers d’administration locale augmentent leur contribution à la dette (+1,4 Md€), du fait principalement de l’augmentation de la dette d’Île-de-France Mobilité (+0,7 Md€).
INSEE - Informations rapides No 82 du 27/03/2025
Le solde et la dette des administrations publiques locales
FIPECO
+++++++++++++++++++++
En 2024, le déficit public s’élève à 5,8 % du PIB, la dette publique à 113,0 % du PIB
Le déficit des administrations publiques locales (APUL) s’accroît de 7,2 Md€, à 16,7 Md€. Les recettes sont près de deux fois moins dynamiques qu’en 2023 (+2,2 % en 2024, soit +6,7 Md€, après +4,2 %). En particulier, les recettes de droits de mutation à titre onéreux affectées aux communes et départements baissent de nouveau, en lien avec le recul du nombre de transactions immobilières. Les dépenses, bien qu’en ralentissement (+4,4 % après +7,0 % en 2023), restent dynamiques, en particulier celles d’investissement.
INSEE - Informations rapides No 81 du 27/03/2025
Le montant et l'évolution de la dette publique
FIPECO
La dette des administrations publiques locales augmente
Au quatrième trimestre 2024 la dette publique des administrations publiques locales (Apul) augmente de 11,9 Md€, après +1,3 Md€ au trimestre précédent (après arrondi). Elle recouvre une augmentation des crédits de long terme (+10,9 Md€) et des titres de long terme (+1,0 Md€).
Les communes s’endettent (+4,1 Md€), ainsi que les départements (+3,0 Md€), les régions (+2,1 Md€) et les syndicats (+0,5 Md€). Les organismes divers d’administration locale augmentent leur contribution à la dette (+1,4 Md€), du fait principalement de l’augmentation de la dette d’Île-de-France Mobilité (+0,7 Md€).
INSEE - Informations rapides No 82 du 27/03/2025
Le solde et la dette des administrations publiques locales
FIPECO
+++++++++++++++++++++
En 2024, le déficit public s’élève à 5,8 % du PIB, la dette publique à 113,0 % du PIB
Le déficit des administrations publiques locales (APUL) s’accroît de 7,2 Md€, à 16,7 Md€. Les recettes sont près de deux fois moins dynamiques qu’en 2023 (+2,2 % en 2024, soit +6,7 Md€, après +4,2 %). En particulier, les recettes de droits de mutation à titre onéreux affectées aux communes et départements baissent de nouveau, en lien avec le recul du nombre de transactions immobilières. Les dépenses, bien qu’en ralentissement (+4,4 % après +7,0 % en 2023), restent dynamiques, en particulier celles d’investissement.
INSEE - Informations rapides No 81 du 27/03/2025
Le montant et l'évolution de la dette publique
FIPECO
Dans la même rubrique
-
Parl. - Polémique sur une nouvelle « contribution » locale : « Ça confirme que c’était une connerie de supprimer la taxe d’habitation »
-
RM - Dépassement du seuil de 1 000 habitants et conséquences pour les communes
-
Doc - Le compte financier unique, une réforme budgétaire pour plus de clarté
-
RM - Craintes des maires et des élus locaux quant à la création obligatoire d'un budget vert dans les collectivités territoriales
-
Actu - Perspectives financières des collectivités territoriales : l’APVF demande une véritable négociation avec l’état